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Débrayage national et sit-in des corps communs,

 


 ouvriers professionnels et adjoints d’éducation

Le déroulement des compositions perturbé !

Par : Malika Ben

Certains établissements scolaires ont préféré reporter à une date ultérieure les compositions programmées initialement pour la journée d’hier.

C’est dans des établissements scolaires vidés de la grande majorité de leurs personnels que se sont déroulées les compositions programmées pour la journée d’hier. Seuls les directeurs et les enseignants étaient présents à leur poste. La raison ? Le Syndicat national des travailleurs de l’éducation (SNTE) a, une fois de plus, mobilisé ses troupes pour réitérer son rejet pur et simple des modifications introduites dans le statut particulier des personnels spécifiques de l’éducation nationale. Deux coordinations représentant différents travailleurs du secteur ont décidé de lancer une action de protestation commune : grève et sit-in devant l’annexe du MEN. Il s’agit de la Coordination nationale des adjoints d’éducation nationale et de celle des corps communs, ouvriers professionnels et agents de sécurité affiliés au Snte.
Tous ces personnels ont déserté leur poste de travail pour une journée de grève nationale perturbant ainsi le bon déroulement des compositions programmées pour la journée d’hier. L’administration étant paralysée, alors qu’en temps normal, la période des examens est celle où elle est le plus active, certains établissements scolaires ont décidé de reporter à une date ultérieure les compositions prévues initialement hier.
Il faut préciser, à ce propos, que la grève de ces personnels paralyse bon nombre de prestations au niveau des écoles notamment les activités administratives, la sécurité, la restauration, le nettoiement… Des prestations assurées quotidiennement par des travailleurs qui se disent “avoir été lésés, méprisés et humiliés” lors de la révision du statut particulier. Ils exigent, par conséquent, “une réparation à la hauteur des injustices causées”.
L’augmentation salariale de 10% accordée récemment par le Premier ministre aux corps communs, ouvriers professionnels et agents de sécurité n’a finalement pas apaisé les esprits. Bien au contraire ! La décision de Sellal a été tout simplement “dénoncée” par les concernés.
“Elle ne répond point à nos revendications. C’est une manœuvre du gouvernement pour faire taire notre revendication pour une vie décente”. Une vie décente qui ne peut être garantie, selon la coordination du Snte, que par la réforme de la politique salariale, l’intégration de ces corps dans le secteur de l’éducation, la révision du décret relatif au statut et au régime indemnitaire de ces travailleurs… Pour ce qui est des revendications des adjoints d’éducation, elles ont trait notamment au classement à la catégorie 10, à la valorisation de l’expérience professionnelle des adjoints qui exerçaient dans l’enseignement, à la valorisation de tous les diplômes et paiement des indemnités d’encadrement des examens scolaires.
La coordination hausse le ton et prévoit de revenir à la charge le 26 mars prochain et les 2 et 3 avril prochain au cas où la tutelle refuserait de satisfaire ces doléances.


M B

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