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Bonsoir, tristesse !

 

Par Maâmar Farah
Entre les maladies des grands dignitaires, les funérailles nationales successives des anciens présidents et les rumeurs sur l'état de santé de M. Bouteflika, alimentées par une communication au point zéro, reste-t-il une place pour la vie, la joie et l'espoir dans ce pays ? Au chagrin officiel s'ajoutent la tristesse voulue par les obscurantistes et les peurs imposées par une société qui trouverait mieux sa place dans le Moyen-Age, encore qu'on s'amusait drôlement à cette époque ! Nous sommes morts sans le savoir ! Nos villes sont les plus tristes du monde et nos télévisions, à force de ressasser les anciennes haines et les vieilles rancunes, ressemblent à des mégères guère apprivoisées qui se transforment, sans le savoir, en canaux d'histoire et de religion, entièrement coupées de la réalité, recluses derrière les portes définitivement fermées à la modernité ! Ce qui me chagrine, c'est le sort des jeunes de ce pays qui, à l'âge des promesses et de la gaieté qui inonde les cœurs, sont obligés de subir la grisaille générale. Alors ne vous étonnez pas si vous les voyez s'entasser dans une barque pour fuir la mort lente d'ici, ils partent pour des pays où les plus vieux tombent malades aussi mais sans assombrir la vie des plus jeunes !
maamarfarah20@yahoo.fr
«Sellal : “La maladie du Président ne sera plus qu'un mauvais souvenir.” Tout en espérant bonne guérison au malade, et je le dis sincèrement, pourvu qu'il passe la main et que son règne de 14 ans ne soit aussi qu'un... mauvais souvenir !»
(Tata Aldjia)

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