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chronique d'une absence non annoncée


Par Maâmar Farah
Les semaines et les mois passent et le Palais d'El-Mouradia demeure toujours fermé. Oh, oui, certes, il y a les travaux d'intendance, quelques coups de plumeau sur les tapisseries et les tentures. Oui, il y a la commande de nouvelles motos pour les cortèges présidentiels, dont on dit qu'elles ne sauteront plus au moindre dos-d'âne et ainsi, on n'aura plus à jouer au chat et à la souris avec ces ralentisseurs... Mais, il n'y a plus d'activité. Fermé pour cause de maladie. Cessation d'activité pour départ à l'étranger. Remarquez que ce n'est pas la première fois qu'on ferme la boutique. Et que le patron s'en aille on ne sait où. Une fois, il a fallu inviter Zidane chez la fratrie pour prouver que le grand manitou est toujours en vie ! Il y a eu tant d'autres fois que l'on pourrait appeler ce troisième mandat ; «chronique d'une absence non annoncée»... Et, si, aujourd'hui, après 80 jours d'absence, le pays fonctionne encore, ça prouve au moins deux choses : 1 - Les affaires tournent toutes seules. 2 - On peut donc se passer du président de la République. Restera la question cruciale : que faire de l'actuel (virtuel) locataire d'El-Mouradia ? Au vu de ses qualités littéraires, il pourrait continuer de rédiger de si beaux messages aux chefs d'Etat, un domaine où il excelle même... quand il est alité ! maamarfarah20@yahoo.fr

«Neveu, mets-toi à jour ! Il vient de rentrer au pays, c'est sur toutes les chaînes. C'est vrai que ça ne changera pas grand-chose, mais... la chronique devient celle d'une “présence très annoncée” !»
(Tata Aldjia)

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