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élections législatives

  • Élections législatives : le quitus de l’Union européenne

    Les observateurs se sont montrés prudents quant aux accusations de fraude

    Par : Mohamed Mouloudj

    “Nous saluons l’organisation d’un scrutin ordonné qui s’est généralement déroulé dans le calme depuis l’ouverture jusqu’au dépouillement”. C’est ce qu’ont déclaré, hier, les membres de la mission d’observation électorale de l’Union européenne lors d’une conférence de presse.
    “Le nouveau cadre électoral a introduit des éléments de transparence par rapport aux scrutins précédents, notamment à travers les nouveaux mécanismes de contrôle que sont les commissions de surveillance et de supervision des élections”, ont encore souligné les conférenciers.  Pour M. José Ignacio Salafranca, chef de la mission, les accusations formulées par la Commission nationale de surveillance des élections (Cnsel) et la Coalition de l’Algérie verte, ne peuvent constituer un élément qui pourrait influencer le cours de l’opération de vote. La Cnsel a accusé le ministère de l’Intérieur d’avoir rendu publics les résultats avant l’achèvement des dépouillements dans plusieurs wilayas, comme Bouira et Oran. La coalition islamiste a accusé “de grande manipulation des résultats”.  M. Salafranca a estimé, sans grande conviction, qu’il est tout à fait normal que le ministère rende publics ces résultats, car “seul le Conseil constitutionnel détient le pouvoir de validation des résultats”. “Il y a des mesures additionnelles de transparence qui pourraient être prises afin de renforcer la confiance dans le processus”, a-t-il ajouté. À titre d’exemple, il a cité l’accès systématique des partis politiques au fichier électoral national. Concernant le fichier électoral que la mission européenne avait exigé “dans le souci de transparence”, M. Salafranca a regretté “de ne pas pouvoir pu accéder au fichier”, en estimant que “ce fichier est essentiel dans toute opération transparente”. À rappeler que le ministère de l’Intérieur a refusé l’accès aux observateurs européens au fichier national électoral sous prétexte que le fichier “comprend des informations secrètes et personnelles des électeurs dont le nombre est de 21 millions”.    
    “Le scrutin législatif de mai 2012  marque la première étape d’un cycle électoral important”, a encore indiqué le conférencier, ajoutant que “les réformes électorales ont apporté un certain progrès en matière de transparence et d’établissement de mécanismes de contrôle”. Le chef de la mission s’est félicité, par ailleurs, de l’élection d’une centaine de femmes à l’hémicycle, précisant que “les réformes mériteraient d’être approfondies”.

  • élections législatives

    Enlèvement hier soir à Alger de M. Tarek Mameri un jeune cyber activiste qui a appelé au boycott des élections législatives

    Alkarama, 02 Mai 2012

    tarekmameriTarek MAMERI, âgé de 23 ans, demeurant à Alger, quartier de Belouizdad, a été enlevé hier 1er mai à 21 heures en plein centre d'Alger par plusieurs individus en civil qui circulaient à bord d'un véhicule banalisé de marque Caddy Volkswagen de couleur blanche.

    Il se trouvait en compagnie de plusieurs de ces camarades habitant le quartier qui ont rapporté l'information à ses proches.

    Ces hommes n'étaient pas munis d'un mandat d'arrêt et l'ont obligé par la force à monter à bord de leur véhicule ; Il s'agit du modus opérandi habituel des services de sécurité algériens lorsqu'ils procèdent à des arrestations ou à des enlèvements qui sont généralement suivis par des détentions au secret dans leurs locaux.

    M. MAMERI est devenu en quelques semaines sur Internet une figure emblématique de la jeunesse algérienne dont il exprimait toute la mal vie et le désespoir ; il avait annoncé dans une vidéo récente postée sur Youtube qu'il s'attendait à arrêté en raison de son appel au boycott et de ses critiques publiques contre la corruption du pouvoir algérien.

    Il ne fait donc pas de doute que son enlèvement est motivé par son rôle de cyber activiste qui dénonce avec beaucoup de courage la corruption, les abus et les violations des droits humains dans son pays.

    Alkarama a saisi aujourd'hui M. le Rapporteur spécial sur la liberté d'opinion et d'expression des Nations unies pour l'informer de la situation.

    Quelques vidéos de Tarek MAMERI:

    http://www.youtube.com/watch?v=1kVqTj21OR8
    http://www.youtube.com/watch?v=RuvgOOeiGAc
    http://www.youtube.com/watch?v=kaOH37St2LY
    http://www.youtube.com/watch?v=rNJQDc-dswI

    Sa page facebook :

    https://www.facebook.com/tarekalgerien1988?ref=ts

  • Quesque vous avez fait pour que le peuple vote?vieux débris et ça depuis 62!

    Elections législatives du 10 mai : le bazar électoral
    Par Le Matin DZ |
               pouvoir, algerie, islamistes, Ouyahia, politique, nouveaux partis, élections législatives

     

    Le RND d'Ahmed Ouyahia fera face à ses dissidents
    Huit nouveaux partis viennent d'être agréés par le ministère de l'intérieur. Ils viennent s'ajouter aux 17 autres qui ont tenu leur congrès constitutif. Ces formations de dernière minute comptent en leur sein des dissidents du RND, des redresseurs du FLN et beaucoup d'anciens ministres.

    Les prétendants aux législatives font la queue devant le ministère de l’intérieur depuis que, d’Oran, Bouteflika a appelé les partis politiques à redoubler d’énergies pour convaincre, on ne sait avec quoi ni comment, les électeurs à se présenter en masse au scrutin du 10 mai.

    Ainsi, après l’agrément de 17 nouveaux partis que le chef de l’Etat n’a pas manqué de citer en les gratifiant au côté de ses grosses formations de l’alliance, huit autres  partis politiques, ayant déposé leur dossier et remplissant les conditions légales, ont été agréés, a annoncé hier, dimanche 26 février, le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales dans un communiqué.

    Dans ces formations de dernière minute, il y a de tout et du "mange-tout" : des ex-candidats à la présidentielle, de nombreux ministres à la recherche d’une rente confortable comme députés, des responsables de l’organisation des enfants de chouhadas, des dissidents du RND, des redresseurs du FLN, d’anciens survivants de la défunte UNJA. Parmi eux, inévitablement, le Mouvement Populaire Algérien ( MPA) de Amara Benyounès, ancien ministre, ex- cofondateur du RCD.

    D’autres formations politiques, croit-on savoir, attendent au portillon du Premier ministère. Pour écarter tout soupçon de vouloir "polluer" selon le terme de Saïd Sadi dont le parti, c’est le seul pour le moment en attendant la décision du FFS d’Aït Ahmed qui se fait désirer, Daho Ould Kablia a eu cette remarque ubuesque: "L’agrément des nouveaux partis politiques pourrait se faire au delà de l’échéance des prochaines élections législatives."
    Ce rush de partis issus des luttes implacables de leadership  au sein du RND et du FLN, donne déjà, deux mois à peine de l’échéance électorale, une atmosphère de foire d’empoigne à un scrutin de "grande maison" ouverte ouverte, selon la formule pimentée du président du RCD, "sur le mode du proxénétisme."

    Au sein des formations de l’alliance, le RND et le FLN partagé entre les caciques et les redresseurs, c’est la mêlée. Les loups sont-ils dans la bergeries? Le RND aura fort affaire avec le nouveau parti de Benbaïbèche, l’ex-trublion secrétaire général de la formation avant d’être débarqué et remplacé par Ouyahia qui devra croiser le fer avec des ministres comme Bendakir, qui était aux transports dans le gouvernement Zeroual, ainsi qu’avec Aissa Nouasri et Mohamed Kébir, des ennemis jurés de Ouyahia.

    Du RND originel vient d’être issu également un autre nouveau parti, l’Union des forces démocratiques et sociales, l’UFDS, présidé par l’ex-ministre de l’agriculture Noureddine Bahbouh. Ce nouveau parti compte en son sein aussi l’ex premier ministre Mokdad Sid, l’ex-ministre du Tourisme Ben M’hidi, l’ex-député Haider Bendrihem, un proche du président Zeroual.

    Le FLN de Belkhadem connaît d'autres couvées irrédentes des "redresseurs" que Belkhadem n’a pas réussi à faire éclore. Mohamed Seghir Kara, numéro deux des redresseurs et porte-parole du mouvement, a déclaré jeudi à l’AFP que les redresseurs iront avec leurs propres listes aux législatives. "Nous allons nous présenter dans toutes les mouhafadhates avec des listes indépendantes baptisées Taasil (retour aux origines) en donnant leurs chances aux jeunes et aux femmes", a-t-il mentionné. Ainsi, c’est la formation d’Ahmed Ouyahia qui accuse le coup face à de nombreux dissidents qui reviennent à la faveur des législatives pour grignoter sur ses ailes.

    Les partis islamistes, pour contrer cette stratégie de "basse-cour", entreprennent des tractations au sein de leur mouvance pour des listes communes. Bouguerra Soltani donne aussi des velléités pour une telle initiative qualifiant l'adhésion de son MSP à cette alliance de "détails techniques".

    R. N.