Le nombre de scientifiques algériens résidant aux Etats-Unis varie entre 600 et 1000 qui activent, essentiellement, dans les universités, les instituts de recherche relevant du département d’Etat américain, ainsi que les laboratoires privés.
La Fondation algéro-américaine pour la culture, l’éducation, la science et la technologie a pour président (chairman) le docteur Elias Zerhouni, qui est également l’un des trois ambassadeurs spéciaux des Etats-Unis pour la science et la technologie nommés en novembre 2009 par le président Barack Obama.
C’est dans ce contexte que la Fondation algéro-américaine pour la culture, l’éducation, la science et la technologie (Faacest) organisera les 3 et 4 décembre à Alger, en collaboration avec le ministère algérien de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, une conférence pour un partenariat entre la communauté scientifique algérienne établie aux Etats-Unis et son homologue en Algérie, a indiqué hier à l’APS le président exécutif de cette Fondation, Farid Amirouche.
Mise en place en janvier 2010, la Faacest rassemble notamment des scientifiques, des universitaires et des médecins algéro-américains. La délégation de cette fondation qui se rendra en Algérie sera composée d’éminents spécialistes algériens en bio-engineering, en sciences médicales, en géophysique et en climatologie, dont deux experts de l’Agence spatiale américaine (NASA). Selon M. Amirouche qui est professeur en bio-engineering et directeur de recherche du laboratoire de biomécanique à l’université de l’Illinois, il s’agit de se pencher sur le projet de création, en Algérie, d’un institut supérieur spécialisé dans les technologies de pointe telles que la bio-ingénierie, la bio-informatique et la bio-mécanique (orthopédie et développement des prothèses notamment), où la formation sera dispensée essentiellement par des enseignants algériens des universités américaines ainsi que des enseignants américains.
Cet institut devrait être mis en place avec la collaboration académique d’une université américaine parmi les quatre établissements suivants : Massachusetts Institute of Technology (MIT), les universités de Georgetown (Washington DC), de Chicago ou de Delaware. Plusieurs universitaires américains et près de 200 enseignants algériens dans des universités américaines ont déjà manifesté leur intérêt pour enseigner dans cet institut supérieur.
La formule prévue pour permettre à ces universitaires de prendre part à ce projet est d’opter soit pour des congés sabbatiques des universités où ils exercent, soit en dispensant des cours par visioconférence à partir des Etats-Unis.