Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

arrêtés

  • plusieurs chômeurs arrêtés à Ouargla

     

    Après une action de protestation devant une entreprise pétrolière :

    Hadjer Guenanfa, TSA, 17 février 2013

    Une dizaine de chômeurs ont été arrêtés, dans la soirée du vendredi à samedi, à Ouargla alors qu’ils tenaient un sit-in devant une entreprise publique spécialisée dans l’exploration de pétrole, indique, ce samedi 16 février, à TSA Tahar Belabès, du Comité national pour la défense des droits des chômeurs (CNDDC).
    « Les gendarmes se sont présentés sur place. Ils les ont tabassés et les ont répartis dans différentes brigades à Ouargla », précise-t-il. Ces chômeurs seront présentés, demain dimanche, devant le parquet de la République, selon lui.

    Les chômeurs de Ouargla organisent, presque chaque semaine, des manifestations pour revendiquer leur droit au travail dans les nombreuses entreprises pétrolières du pays. Plusieurs d’ entre eux ont été arrêtés, traduits en justice puis condamnés. Le 24 février, ils manifesteront pour revendiquer la « renationalisation » des hydrocarbures et un « partage équitable » des richesses du pays à l’occasion du 42e anniversaire de la nationalisation des hydrocarbures.

  • Des cadres syndicaux arrêtés à Alger

     

    Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte

     

     

    Une vingtaine de cadres syndicaux, qui ont tenté de se rassembler mardi matin devant le ministère du travail à Alger ont été arrêté par la police.  Le sit-in qui a mobilisé des dizaines de policiers n’a finalement pas eu lieu.

     

    Les fondateurs du Conseil des lycées d'Algérie (CLA), du Syndicat national des corps communs des ouvriers professionnels de l'éducation national (SNCCOPEN) ainsi que du Syndicat national des travailleurs de la formation professionnelle (SNTFP) voulaient se rassembler pour revendiquer le  récépissé de leurs demandes d’agréments, déposées il y a déjà des années.

    «  Nous n’avons pas de récépissé  pour notre dossier en dépit de toutes les conventions internationales ratifiées par l’Algérie », a affirmé M.Idir Achour, porte parole du Cla que nous avons rencontré sur les lieux. Le syndicaliste n’écarte pas la possibilité de recourir à des institutions internationales au sujet de ces agréments non accordés à certaines formations syndicales. «  Quand on fera cela il ne faudra pas parler de la manipulation de la main étrangère parce que nous avons commencer en premier lieu par solliciter les autorités algériennes », a-t-il déclaré.

    Idir Achour a affirmé que les huit premiers arrivés au rassemblement prévu à 10h30 ont été conduits au commissariat de police vers 10h.  Alors que le syndicaliste s’entretenait avec les journalistes, un fourgon de police s’arrêta là, à quelques encablures du ministère du travail, pour conduire le reste des syndicalistes, environ une dizaine, vers un autre poste de police. Les protestataires rejoignent le véhicule presque sans résistance. «  Venez on vous conduit chez vos amis », leurs répétaient les policiers.

     

    Mina Adel