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  • l'algerie championne du monde toute catégorie de corruption

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    Le classement de la corruption 2010 que l’ONG de lutte contre la corruption Transparency International devrait rendre public demain révèle le recul de l'Algérie au Maghreb, dans le monde Arabe et en Afrique. Dans la région du  Maghreb, à l'instar des classements précédents, la Tunisie est toujours mieux classée que l'Algérie ( 59 ème place et une note de 4,3 ) , et même le Maroc fait un peu mieux ( 85ème place et une note de 3,1 ). Par rapport aux autres pays arabes, l'Algérie est en 11ème position, derrière l'Egypte notamment ( 85ème place ), le Qatar arrivant en tête de la région et la 19ème place au niveau mondial avec un score de 7,7 sur 10 ! Par rapport aux autres pays africains, l'Algérie est en 17 ème position,

    L'Algérie dans les transactions commerciales internationales.

    L'Algérie ne commerce presque pas avec les 10 pays les moins corrompus, en tête de ce classement, dont le Danemark,  la Finlande, la Suède et la Norvège ! Par contre, les pays principaux clients et fournisseurs de l'Algérie, n'occupent pas de bonnes positions dans le classement mondial de la corruption : Allemagne ( 15), Japon (17), USA (22), France (25 ), Espagne (30), Corée du Sud (39), Turquie (56), Italie ( 6,7, avec la très mauvaise note de 3,9), et Chine à la 78ème place avec un score de 3,5 sur 10 ! Deux parmi les plus importants pays industrialisés et faisant partie des principaux clients et fournisseurs de l'Algérie - l'Allemagne et le Japon, n'ont toujours pas ratifié la Convention des Nations unies contre la corruption, - 148 pays l'ont fait -, alors que cette dernière a été adoptée en ....2003 !   L’évaluation par Transparency International de 36 pays industrialisés signataires de la convention anti-corruption de l’OCDE interdisant les pots-de-vin aux hauts fonctionnaires étrangers, révèle que 20 d’entre eux n’appliquent pas ou peu ces règles, envoyant ainsi un signal négatif concernant leur engagement à limiter les pratiques de corruption. Pour l'Association algérienne de lutte contre la corruption (AACC ), le gouvernement algérien doit cesser de s'opposer à l'application de la Convention des Nations unies contre la corruption ! Un rappel, de triste mémoire :  le gouvernement algérien - aux côtés notamment de ses homologues égyptiens et pakistanais-, avait fait échouer la réunion de Doha - 3ème Conférence des Nations Unies contre la corruption à Doha en novembre 2009 -, en rejetant tout mécanisme international de surveillance de l'application de la Convention des Nations unies contre la corruption, en bloquant la participation de la société civile dans ce processus et en refusant de rendre public son rapport d'évaluation de l'application de cette Convention  ! De même pour l'AACC, le pouvoir algérien doit cesser de lutter contre ceux qui luttent contre la corruption - qu'ils soient agents publics, élus, journalistes ou militants de la société civile ! Face à l'étendue de la corruption en Algérie et à l'inertie du gouvernement , l'AACC considère que la mobilisation citoyenne doit s'intensifier, les dénonciations de la corruption doivent se poursuivre et la pression sur les pouvoirs publics doit prendre plus d'ampleur !

    Pour en savoir plus sur l’IPC 2010, il faut consulter le site web de Transparency International :< www.transparency.org >

  • Bouteflika répond à Toufik et rouvre l’enquête sur Boudiaf et Saidi

    imagespoutine.jpegSelon des sources proches de la Présidence de la république algérienne et dont Le MatinDZ a reçu les informations, le conflit qui opposerait le président Bouteflika au patron des services secrets algériens (DRS), le général de corps d'armée Mohamed Mediène (Toufik) a pris une tournure encore plus alarmante avec la décision du président de mettre en place une «Commission d’enquête autonome», composée de plusieurs magistrats et procureurs civils et militaires en vue de rouvrir certains dossiers et affaires d’assassinats qui ont marqué la décennie noire notamment ceux de feu Mohammed Boudiaf ou encore du Général Fodil Saidi. Sur l'affaire Boudiaf, Bouteflika veut enquêter sur le rôle joué par les différents chefs de départements et organes affilié au DRS, comme le département du contre espionnage et de la sécurité intérieure , et le département de la sécurité de l'armée, en dressant une liste de quelques anciens cadres du DRS, et des services auxquels incombait la mission de protection du feu président Boudiaf, et qui se sont retrouvés cités dans la procédure d'enquête. A l'ordre du jour aussi le dossier de l'assassinat du général Fodil Saidi ancien patron de la DDSE (département de la sécurité extérieure), qui s'est vu limoger arbitrairement de la tête de la DDSE pour ensuite être nommé a un poste moindre, celui de chef de la quatrième région militaire, avant d’être victime d'un attentat qui lui avait coûté la vie et celle d'une dizaine de militaires qui l'accompagnaient, sur une route déserte de la région de Ourgla en 1996. Bouteflika pointe le doigt sur le DRS et son service d'action et infiltration (S.A.I). Dans ce dossier figurent les nom des agents du DCE (département du contre espionnage) accusés d'avoir joué un rôle décisifs dans la disparition du général : Hassane B., Redouane M., Hakim B., Abderazak K., Yazid B., Badis B., El Hadj Ali O., Abdelmadjid B., entre autres. Cette liste a été établie sur la base de l'inventaire de leur ordres de missions et déplacements relatifs a la période précédant l'attentat ainsi que tous les éléments et informations complémentaires les concernant. Des copies des deux dossiers d’enquête ont été adressées par la Présidence aux Services du DRS afin de les compléter dans le but de faciliter la mission de la Commission d’enquête mise en place par Bouteflika». «Bouteflika veut imposer cette Commission d’enquête au Patron du DRS qui n’apprécie pas vraiment la chose. » Il faut savoir que jusqu’à présent, ce genre d’affaire étaient l’apanage exclusif du DRS. Le Général Toufik l’a fait savoir et a émis un niet catégorique à tous déclassement de dossiers pour le compte de la Présidence, particulièrement pour les deux affaires Boudiaf et Fodil Saidi», poursuit notre source. Résultat : le bras de fer DRS/Présidence est engagé de nouveau et la tension est montée d’un cran sur fond de révélations sur les scandales à Sonatrach ou dans le projet de l’Autoroute Est-Ouest. Aissat B.