Grève lundi prochain à Tizi Ouzou
Par : Samira BOUABDELLAH
Cette action a été décidée à l’issue d’une réunion tenue par l’interprofessionnelle de la fonction publique, regroupant les secteurs de la santé publique, l’éducation nationale, les collectivités locales, la formation professionnelle, les œuvres universitaires, la culture, la jeunesse et les sports, les transports et les finances.
L’interprofessionnelle de la fonction publique de Tizi Ouzou, affiliée à l’UGTA, lance à travers un communiqué, rendu public avant-hier, un appel à l’adresse de l’ensemble des travailleurs de la fonction publique afin d’observer, lundi 23 avril, une journée de grève qui sera ponctuée d’un sit-in devant la centrale syndicale à Alger.
Cette action a été décidée à l’issue d’une réunion, tenue sous l’égide de l’union de wilaya de l’UGTA, de l’interprofessionnelle de la fonction publique regroupant les secteurs de la santé publique, l’éducation nationale, les collectivités locales, la formation professionnelle, les œuvres universitaires, la culture, la jeunesse et les sports, les transports et les finances. La réunion en question avait pour objectif de “décider des suites à donner à l’action de protestation qui demeure à ce jour sans écho”. Selon la déclaration, l’interprofessionnelle de la fonction publique se dit être “dans l’obligation d’interpeller le premier magistrat du pays, à l’effet de remédier à cette injustice du fait que, dans un passé récent, soit le 24 février dernier, dans son intervention, il a fait l’éloge de la cheville ouvrière du pays qui a veillé au maintien de l’économie nationale et de satisfaire l’ensemble des préoccupations du parent pauvre de la fonction publique”. Les rédacteurs du document ajoutent qu’“il n’échappe à personne que, de par la cécité sociale, le traitement sélectif et discriminatoire des dates d’effet de la réévaluation des salaires n’a fait que jeter une lave d’effet pervers qui s’est répercutée sur le fonctionnement et le rendement des institutions et administrations publiques, engendrant une démobilisation totale des travailleurs victimes de cette hogra d’un autre âge”. Selon les syndicalistes, ces deux actions de protestation ont été décidées afin d’exiger l’abolition de l’article de “la honte” dit 87-bis de la loi 90/11, l’intégration des corps communs dans leurs secteurs respectifs, la confirmation des contractuels et des vacataires, l’augmentation substantielle des salaires des corps communs, l’alignement du régime indemnitaire des corps communs aux corps spécifiques et l’intégration des infirmiers brevetés IB. Les syndicalistes réclament enfin une classification des corps communs dans la fonction publique, ainsi que la révision de la date d’effet de la revalorisation des salaires à compter de 2008 et la réévaluation de la valeur du point indiciaire à compter du relèvement du SNMG.