Par Maâmar Farah
Il y a quelques jours, une trentaine de chalutiers chargés de marins-pêcheurs se sont rassemblés au niveau de la corniche annabie pour protester contre ce qu'ils appellent la «mainmise de la maffia» sur leur activité. Bon sang ! Elle est partout cette maffia : sous terre, lorsqu'elle se met à sucer dans le pétrole national ; sur terre lorsqu'elle s'accapare illicitement des meilleures exploitations coloniales, jadis nationalisées et maintenant occupées par les enfants des pontes du système ; dans les airs comme elle l'a fait avec Khalifa Airways dont le procès n'a touché que le menu fretin ; dans l'importation, dans le commerce, dans les transports, dans la santé, dans les travaux publics... Et voilà qu'elle prend le large, cette maffia gloutonne qui avale tout ce qui lui tombe sous la main ! Et je ne vois guère de solution, à moins d'émigrer massivement vers la Lune où, pour le moment, la maffia algérienne est inopérante. Enfin, nous le pensons mais rien ne dit, qu'une fois là-bas, nous ne tomberons pas sur des flibustiers nationaux, habillés en cosmonautes et proposant au prix fort de... l'oxygène contrefait !
maamarfarah20@yahoo.fr
«Mon neveu va prendre quelques jours de repos. Je lui ai conseillé de venir chez nous dans le bled afin de se requinquer car j'ai constaté une baisse de régime ces derniers temps. Et comme je dépends de lui (j'attends mon indépendance), je vous donne rendez-vous le 8 mars pour vous parler de cette drôle de fête où les femmes se rappellent subitement de leur beauté, de la joie et de la danse !»
(Tata Aldjia)