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de la grève générale

  • Sit-in des médecins résidents La menace de la grève générale de nouveau brandie


    Ils étaient quelque 200 médecins résidents à s’être rassemblés, dans l’après-midi d’hier, dans l’enceinte de la faculté de médecine d’Oran (INESM).

    Par ce sit-in de protestation, qui s’est voulu de dimension nationale avec, notamment, la participation de délégations venues d’Alger, de Tizi Ouzou et de Tlemcen, les médecins contestataires ont tenu à dénoncer le «zèle» de certains de leurs supérieurs qui ont «injustement» sanctionné bon nombre de leurs confrères, et cela pour le seul motif d’avoir participé au mouvement de grève générale.
    Ces sanctions se sont traduites, entre autres, par la non-validation de l’année académique. Dans le cas où ils n’obtiendraient pas gain de cause, les médecins ont menacé de recourir à nouveau à la grève générale illimitée.

    Aux dires de ces médecins, une note ministérielle stipule clairement qu’«aucun résident ne doit être sanctionné pour motif de grève» et malgré cela, certains des professeurs, allant à l’encontre de cette directive, n’ont pas hésité à faire refaire l’année à nombre de leurs étudiants. Ces cas de dépassements ont été constatés à Alger, Tizi Ouzou, Constantine et surtout à Oran, où beaucoup de blouses blanches en ont fait les frais. La tenue de ce sit-in a été motivée également par le fait qu’aucun des points de la commission des doyens dans laquelle ont siégé les représentants des résidents, n’ont été respectés : le droit à une formation digne d’un futur médecin spécialiste notamment, ou encore le refus catégorique de la part de l’administration pour ce qui est du droit au détachement.

    L’on apprendra aussi qu’une autre note ministérielle, stipulant qu’il ne peut y avoir d’«examen sanctionnant» dans les années intercalaires n’est, elle non plus, pas respectée dans la pratique. «C’est bien simple, on fait les frais d’une tyrannie et d’un abus de pouvoir. Les chefs de service vont à l’encontre des directives ministérielles, ce qui est très grave», nous dit un autre médecin.

    Akram El Kébir