A l'origine, un groupe de dix personnes et une caisse commune. L'un d'entre eux est attrapé la main dans la caisse. Il est sévèrement réprimandé par les autres, qui le condamnent à repeindre le goudron de l'autoroute Est-Ouest à la main. Quelque temps après, un deuxième est attrapé près de la caisse ; il est condamné à rester debout 6 mois en chantant Qassamen. Encore après, un troisième, encouragé par la tendance, se met aussi à triturer la caisse commune. Le doute s'installe chez les sept autres : deux d'entre eux estiment que ce n'est pas bien grave, il y a de l'argent pour tout le monde trois pensent qu'il ne faut pas laisser ces pratiques s'installer ; les deux derniers n'ont pas d'avis, ils préfèrent le football. Finalement, le voleur est laissé en liberté surveillée. Entre temps, le premier des voleurs a fini sa punition et retrouve le groupe. Il apprend que trois d'entre eux ont fait la même chose que lui, mais que l'un n'a pas été puni.
Il réclame justice, surtout que trois d'entre les autres pensent que le vol n'est pas forcément un crime, tout dépend de l'intention, par exemple de mettre ses enfants et ses maîtresses à l'abri. Avec ces trois, il entreprend de détourner une partie de la caisse, rejoints par un cinquième dont le chien a des problèmes de logement. Pendant que les quatre autres ferment les yeux pour éviter les incidents, le deuxième voleur finit sa peine et appuie les voleurs, c'est de toute façon l'argent commun. La majorité vient de changer ; sur les dix, six sont pour le vol, quatre contre, et sur ces quatre, trois ont besoin d'une nouvelle voiture pour leurs femmes de ménage. En fin de parcours, sur le groupe de dix, neuf sont des voleurs et il ne reste pas grand-chose dans la caisse. Quand le seul non-voleur entreprend de compter ce qu'il reste, il est attrapé par les autres et puni. Mais personne ne sait qui a volé, l'acte est dissous dans la responsabilité collective. Le coupable, c'est forcément la caisse.