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decennie

  • Hommage au professeur Mahfoud Boucebci

     

     

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    Le 15 juin 2013 marquera les 20 ans de l’assassinat du professeur Mahfoud Boucebci.

     

    A cette occasion, la Fondation organise un colloque sur le thème de la transmission, la journée sera dédiée à la mémoire du docteur Abdelkader Ouaâr (notre regretté 1er vice-président). Le professeur Mahfoud Boucebci, lui-même, a toujours emprunté la voie de la transmission à ses aînés. Il indique ainsi aux générations suivantes que l’amélioration des connaissances se fait souvent par le biais des expériences et de l’engagement. Aussi, cette année, la Fondation a choisi de poser la question de la transmission. Que transmettons-nous et comment ?

    Le professeur Mahfoud Boucebci, psychiatre de renommée internationale, était à la fois chercheur et clinicien, universitaire en prise avec la réalité. Son action et ses engagements majeurs se dévoilaient dans le champ social. Diplômé en neuropsychiatrie de la faculté de Marseille, il poursuit sa formation en neurologie et encéphalographie à Paris. Il exerce ensuite à l’hôpital Mustapha d’Alger où il y crée un laboratoire d’EEG. En 1972, il est reçu brillamment à l’agrégation de psychiatrie et fut nommé médecin-chef de la clinique universitaire Les Oliviers, Bir Mourad Raïs, à Alger. En 1985, le professeur Boucebci prend ses fonctions de médecin-chef de l’hôpital Drid Hocine, à Kouba.

    Lauréat à deux reprises du Prix maghrébin de médecine, il était également président de la Société algérienne de psychiatrie. Il fut membre fondateur des Rencontres franco-maghrébines de psychiatrie, vice-président de l’Association internationale de psychiatrie de l’enfant & de l’adolescent et membre de nombreux comités scientifiques. Sa bibliographie comprend plus de 190 titres qui témoignent de la diversité de ses centres d’intérêt. «Etre psychiatre, c’est emprunter une longue route, pas toujours facile, mais mon souhait c’est qu’au terme d’une longue, riche carrière réussie, vous puissiez vous dire : ‘’j’ai chaque jour essayé de soigner la souffrance sans jamais en tirer un profit, j’ai chaque jour respecté l’homme dans son essence libertaire‘‘» Pr Mahfoud Boucebci, le
    2 décembre 1990.
     

     

    Mehrez Aït Belkacem