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dette extérieure algérienne

  • Dette extérieure algérienne 440 millions de dollars



    El Watan, 30 septembre 2010

    La dette extérieure de l'Algérie était de 440 millions de dollars à fin août 2010. C'est ce qu'a indiqué un haut responsable du ministère des Finances, Abdelmalek Zoubeïdi, lors d'une conférence animée hier au forum d'El Moudjahid.

    Lors de cette conférence intitulée «Croissance, investissement, consommation, exportation», M. Zoubeïdi a relevé que le Fonds de régulation des recettes (FRR) est doté actuellement de 4300 milliards de dinars, alors que les réserves de change étaient de 150 milliards de dollars à juillet 2010.La croissance hors hydrocarbures a varié de 2001 à 2009 entre 6 et 7%, a indiqué par ailleurs le responsable qui souligne que la croissance économique en Algérie est «tirée» par les dépenses publiques. La contribution de la «sphère économique», à l'exemple de l'entreprise, est «faible», a indiqué M. Zoubeïdi, qui relève que l'Etat «attend à ce que l'entreprise prenne le relais quant à la création des richesses».

    D'autant, poursuit le même intervenant, que «l'environnement de l'entreprise s'améliore avec la réalisation des infrastructures, comme les autoroutes et les barrages hydrauliques». «Entre-temps, les petites et moyennes entreprises (PME) bénéficient de souplesse pour l'accès aux crédits, les procédures de paiement d'impôts sont simplifiées, la pression fiscale est allégée», a noté le responsable, qui estime que «de par ces mesures, entre autres, nous nous attendons au recul du marché informel et nous espérons ainsi attirer les investisseurs».

    Aujourd'hui, de par ses réserves de change et son Fonds de régulation des recettes, l'Algérie «n'est pas contrainte de solliciter des crédits auprès des institutions financières internationales pour réaliser ses projets d'investissement. Nous espérons attirer les investisseurs étrangers», a déclaré encore M. Zoubeïdi.

    Concernant la crise financière internationale de 2009, il a fait observer qu'elle n'a pas touché l'Algérie, car «nos banques n'effectuent pas de transactions avec les banques étrangères. De ce fait, nous ne sommes pas connectés au marché financier international. En plus, nous avons payé toutes nos dettes par anticipation». En revanche, «nos recettes d'exportation en hydrocarbures ont connu une baisse. Elles étaient de 77 milliards de dollars en 2008 pour chuter jusqu'à 45 milliards de dollars en 2009».

    Concernant le problème foncier, un des problèmes auxquels sont confrontés les promoteurs économiques, le haut responsable du ministère des Finances fait constater que les infrastructures les plus importantes sont concentrées au nord du pays. D'où l'intérêt des promoteurs pour cette région. En lançant le plan quinquennal de développement 2010-2014, les pouvoirs publics aspirent à «réaliser l'équilibre régional en matière d'infrastructures à l'effet d'attirer les investisseurs dans les autres régions du pays et atténuer de ce fait la pression sur le Nord».
    Amnay idir