Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

donnent

  • Les syndicats de la santé donnent six mois au nouveau ministre

     

     

    par Salah-Eddine K., Le Quotidien d'Oran, 17 octobre 2012

     

    En trêve pour quelques mois encore, les syndicats de la santé publique, estiment néanmoins que l'amélioration du secteur de la santé est une priorité.

     

    Si le nouveau ministre de la santé s'est déclaré ouvert au dialogue avec les syndicats de la santé se disant disposé pour la prise en charge des problèmes que vit le secteur, « il n'en demeure pas moins que ce secteur a besoin d'une volonté politique affichée par tous». Pour l'intersyndicale de la santé, le ministère de la santé ne peut à lui seul « redonner au secteur l'image qui lui échoie », ont fait remarquer, hier, lors d'une conférence de presse à Alger, les représentants des syndicats des praticiens spécialistes (SNPSSP), des praticiens de la santé publique (SNPSP), de ceux des psychologues (SNAPSY) et des enseignants des paramédicaux (SNPEPM). Accordant un crédit mais mesuré au nouveau ministre de la santé, Abdelaziz Ziari, l'intersyndicale de la santé n'envisage pas, du moins pour le moment, d'entrer en conflit ouvert avec la tutelle. Par la voix de son porte parole Khaled Keddad (SNAPSY), qui signale au passage que son syndicat est le seul à n'avoir pas été convié à une rencontre avec le ministre de la santé), l'intersyndicale a indiqué qu'il est urgent de se pencher sur les problèmes du secteur et qu'elle apportera tout son soutien à la démarche du ministre dont les intentions sont claires « travailler avec les partenaires (syndicats) pour améliorer les conditions socioprofessionnelles du personnel et du coup, du secteur afin de prendre en charge le malade ». Ces syndicats disent « avoir pris acte des intentions du ministre, mais attendent des concrétisations dans un temps raisonnable… n'excédant pas les six mois». Faisant le bilan du secteur pour les deux dernières années, ils estiment qu'un immense retard à été enregistré. Pourtant, les moyens matériels et humains existent pour avoir un secteur « plus performant » en vue d'une prise en charge du malade. Un bilan des plus « catastrophiques » ajoutent ces syndicats. Rupture et manque de médicaments, de vaccins, grèves, absence de dialogue constituent l'essentiel du bilan, estime l'intersyndicale. Les syndicats de la santé ont réitéré, lors de cette conférence, leurs revendications. Statut clair pour les 5 ex-écoles devenues instituts de formation pour les paramédicaux que se disputent le ministère de l'enseignement supérieur et celui de la santé, telle est la principale revendication du représentant du SNPEPM M. Decchiri qui a salué lors de son intervention le règlement des salaires des enseignants des paramédicaux, intervenu récemment.

    Pour Lyes Mérabet (SNPSP), l'essentiel des revendications des praticiens de la santé publique se résume dans la révision du statut et du régime indemnitaire, actuellement devant la direction de la fonction publique. Il indiquera qu'il est nécessaire de procéder à une telle révision qui doit être en rapport avec le pouvoir d'achat. Même revendication pour le syndicat des spécialistes de la santé publique en ce qui concerne le statut et régime indemnitaire avec en plus la revendication de mettre fin au service civil en accordant aux spécialistes des mesures incitatives dans le but d'une réelle couverture de toutes les zones du pays.