La célébration de la fête du travail, ce mercredi 1er mai, s’est déroulée, contrairement aux habitudes, en l’absence du secrétaire général de l’UGTA, Abdelmadjid Sidi Saïd. Il n’était présent ni au rassemblement organisé ce matin à la Maison du peuple (Alger), auquel ont participé des travailleurs représentant différentes entreprises du secteur public de la wilaya d'Alger, ni à Mascara, où sont organisées les festivités officielles en présence du ministre du Travail, Tayeb Louh.
L’agence officielle APS ne mentionne pas la présence du patron de l’UGTA lors de ces festivités.
Le patron de l'UGTA se soigne à l’étranger
Selon une source proche de la centrale syndicale, Sidi Saïd est à l’étranger, précisément en Suisse, depuis plus d’une semaine pour des soins. « Il aurait un problème cardiaque », croit savoir cette source. L’UGTA n’a pas communiqué sur l’absence de son patron, ni sur son état de santé.
Montée en puissance des syndicats autonomes
L’absence de Sidi Said à la fête du 1er mai intervient alors que l’UGTA, confrontée à la montée en puissance des syndicats autonomes, couve une lutte en sourdine en perspective du prochain congrès. Ce mercredi, à la Maison du peuple, devant de nombreux travailleurs, le secrétaire national chargé de la formation à la centrale syndicale, Hachemi Benmouhoub, a relevé la nécessité « d'œuvrer à la promotion du rôle de la centrale syndicale pour une prise en charge effective des préoccupations des travailleurs ». « Il a également souligné l'importance de concrétiser la démocratie au sein des structures de l'UGTA et permettre l'émergence des compétences capables d'assumer les responsabilités afin de défendre les intérêts des travailleurs », selon des propos repris par l’APS.