Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

gbr scoth

  • l'ambassadeur anglais à tizi-ouzou !!!

    Les Anglais en explorateurs à Tizi-Ouzou

    Son Excellence l’ambassadeur du Royaume-Uni à Alger, Martyn Keiht Roper, a rencontré, ce lundi, à Tizi-Ouzou, les opérateurs économiques de la région. Pour l’hôte de la capitale du Djurdjura, «les échanges commerciaux entre nos deux pays sont sur la bonne voie».
    La rencontre, qui a eu lieu à l’hôtel les Trois-Roses (ex-Le Concorde) de Tizi- Ouzou, a été amorcée par un exposé du président de la Chambre de commerce et d’industrie, Ameziane Medjkouh. Pour lui, «c’est une occasion pour nos deux pays de renouer les liens qui existent déjà», ajoutant que la densité de la population de la wilaya, près de 450 habitants au km2, est un élément valorisant et que les 1 250 000 âmes qui y vivent «ont un pouvoir d’achat honorable ». Le président de la Chambre de commerce et d’industrie n’a pas omis de mentionner les ressources en eau, une autre richesse de la wilaya, qui alimente plusieurs régions, y compris Alger. «Nous devons développer nos échanges», dira-t-il De son côté, Martyn Keiht Roper a déclaré devant des hommes d’affaires que le Royaume-Uni (Grande-Bretagne et Irlande du Nord) veut renforcer les liens bilatéraux déjà existants, liens qui consistent déjà en la lutte contre le terrorisme au Sahel, la coopération dans le domaine de l’énergie et les échanges commerciaux. L’ambassadeur annonce qu’en l’espace d’une année, les exportations anglaises vers l’Algérie ont augmenté de 60% et les échanges entre les deux pays sont de l’ordre de deux milliards de dollars. «Pour le Royaume-Uni, l’Algérie est un pays important dans le domaine énergétique», dira-t-il, avant d’ajouter que «les échanges commerciaux sont sur la bonne voie». Par ailleurs, le diplomate a annoncé à l’occasion, que trois missions du Royaume- Uni (secteurs de l’économie, de l’éducation et des hydrocarbures) seront en janvier 2012 en Algérie. «L’année prochaine est importante pour nos deux pays. Vous fêterez le 50e anniversaire de l’indépendance et chez nous, on fêtera le 60e anniversaire de l’arrivée sur le trône de notre reine et on accueillera les Jeux olympiques», dira-t-il. Martyn Keiht Roper, pour qui, la région de Kabylie est «belle et accueillante» et renferme des possibilités d’investissements, rappelle que son pays est présent, en Algérie dans le domaine pharmaceutique et de l’éducation. A une question d’un investisseur algérien, qui se dit, «Normand d’adoption », pour qui la notion de transfert est plus que nécessaire, l’ambassadeur répond : «Le Royaume-Uni ne peut pas rivaliser avec les pays du Bassin méditerranéen, mais nous croyons qu’il y a un espace pour nous. Avec mon pays, vous pouvez avoir la qualité, la compétitivité et la confiance». «Nous pensons organiser à Tizi-Ouzou une rencontre entre Britanniques et Algériens». Et d’ajouter : «Nous travaillons aussi avec le COA pour ce qui est du déplacement de familles algériennes pour les Jeux olympiques.» Pour sa part, Marcus Grazette, l’attaché commercial de l’ambassade du Royaume- Uni à Alger, annonce que la mission sur l’éducation séjournera en Algérie du 16 au 20 janvier 2012, dont une vingtaine, s’occupe de la formation professionnelle. Une autre mission, qui, elle, s’occupera du secteur pétrolier, arrivera le 28 du même mois pour quitter l’Algérie, une semaine après. Enfin, une troisième mission chargée des énergies renouvelables, dont le panneau solaire, arrivera à la mi-janvier. Pour cet attaché commercial, «s’il y a des entrepreneurs qui cherchent des partenaires anglais, je suis disponible, qu’ils m’appellent directement à l’ambassade». Pour lui, le Royaume-Uni travaille toujours avec les PME. «On pense que c’est important pour la création d’emplois surtout », ajoutera-t-il. La représentante de l’université Mouloud-Mammeri de Tizi-Ouzou s’est, quant à elle, demandée s’il y a possibilité pour la formation LMD, comme c’est le cas avec la France. «Dans les années 1980, il y avait beaucoup de coopération dans le domaine de l’enseignement, malheureusement stoppée dans les années 1990, mais elle doit reprendre», répondra Martyn Keiht Roper, ajoutant qu’«au mois de mars, il y aura des tables rondes entre Britanniques et Algériens, mais avant, on doit d’abord, faire un travail de préparation. On est en train de chercher avec le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, mais aussi avec les écoles privées pour enseigner l’anglais». Dans un point de presse donné à juste après la rencontre-débat avec les opérateurs économiques, le premier responsable de la représentation du Royaume-Uni à Alger nous apprendra que plusieurs entreprises britanniques sont proches d’un accord avec l’Algérie. On apprend, par ailleurs, que son ambassade délivre, chaque année, 12 000 à 13 000 visas aux Algériens. Enfin, à notre question de savoir s’il peut nous confirmer l’information selon laquelle l’Algérie a formulé une demande d’adhésion aux pays du Commonwealth, Son Excellence, l’ambassadeur du Royaume-Uni à Alger, confirme. «Effectivement, l’Algérie a émis le souhait de faire partie du Commonwealth, le ministre des Affaires étrangères et du Commonwealth a donné son accord, mais il reste l’aval des autres pays membres», avant d’ajouter que «l’Algérie est dans la même situation que le Rwanda». K. Bougdal