Par Maamar Farah
Dans des reportages diffusés sur différentes chaînes de télévision, nous avons vu comment les Américains de New York vivent l'après-ouragan Sandy : pannes d'électricité et de gaz, pas de chauffage, magasins fermés, transports paralysés. Mais il est une pénurie qui nous a particulièrement interpellés, c'est celle de l'essence.
Les stations sont prises d'assaut et les queues s'étendent sur des centaines de mètres... Un chauffeur de taxi, à bout de nerfs, hurle qu'il est là depuis six heures du matin ! Ça se voit qu'il ne vit ni à Tlemcen, ni à Souk-Ahras, là où les pénuries de carburant durent depuis une année et plus ! Pourtant, aucun ouragan n'a frappé ces deux wilayas. Minute... Attendez, on me parle à l'oreillette : oui, c'est ça ! Je m'en doutais : le typhon «Destruktor» est passé par là...
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«Il n'y a que deux sortes de chauffeurs de taxi : ceux qui puent le tabac, et ceux qui vous empêchent de fumer.»
(Pierre Desproges)