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haoulik

  • général major mohamed touati et RCD!!!

                                             

         Général Major

         Mohamed TOUATI 

    Chef du conseil de  Sécurité à la Présidence

     

     Mohammed Touati est un homme lettré, sans aucun doute, le conseiller diabolique du cabinet noir on le surnomme              "el -Mokh" ou le cerveau. 

    Il est né en 1936 en Kabylie, il intègre l'école militaire des enfants de troupe et se distingue entre 1957 et 1958 alors qu'il était sous officier dans l'armée française, en commandant a Tadmait des massacres sanglants contre les populations civils en représailles aux embuscades tendu par les maquisards de l'ALN contre les soldats français.

    Trente ans après  en 1985, pendant l'inauguration d' un C.E.M dans son village natal ,il a été reconnu par des anciens maquisards de la région, il a faillit  être lynché par la population local si ce n'est l'intervention des sages du village.

    A l'indépendance, il est chef d'état major de la gendarmerie national puis chef d'état major de la troisième région militaire sous le commandement d'un autre sous officier de l'armée Française,  khaled Nezzar et enfin conseiller du ministre de la défense national puis conseiller du chef d'état major  Mohamed LAMARI.

    En 1989 il met un pied sur  la scène politique en fondant le R.C.D ( Rassemblement pour la Démocratie et la Culture ) et installe  mettant le Dr said Saadi a la tête du partie, Touati est l'artisan de l'assassinat du chantre de la cause berbère Matoub LOUNES, il a charge le députe R.C.D  Nouredine  Ait Hamouda  ( le fils  du colonel Amirouche )et sa milice d'exécuter l'ignoble tâche pour déstabiliser le président Zeroual et le pousser a la démission.

    Depuis trois ans Touati est le Chef du Conseil de sécurité à la présidence de  la république un poste crée spécialement pour lui par son ami Larbi Belkheir.

    complément d'informations sur :

    MOHAMED TOUATI
    Conseiller militaire du président Bouteflika

    On le surnomme El Moukh. Un "cerveau" sous la casquette d'un des généraux les plus influents de l'armée algérienne. Cette réputation d'"intellectuel", le général-major Mohamed Touati, la doit à son profil à facettes multiples de militaire, d'analyste politique et de juriste.
    L’image de "militaire qui réfléchit", cet ancien officier de gendarmerie, issu des rangs de l'armée française, qu'il a quittée en 1961, la doit aussi au fait d'être l'un des rares généraux en exercice à publier ses réflexions politiques. La première fois, fait inédit dans les annales de l’armée algérienne, au lendemain des émeutes d'octobre 1988: il publie alors dans le quotidien gouvernemental El Moudjahid une réflexion sur la Constitution et le rapport de l'armée à la politique. Cette opinion avait précédé le retrait de l'ANP du FLN, alors parti unique, et l'adoption d'une constitution consacrant le multipartisme, en 1989.

    Les attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-unis ont inspiré sa dernière intervention médiatique. C'est en sa triple qualité de conseiller militaire du chef de l'Etat, de président du Haut Conseil de Sécurité et de "représentant du ministère de la Défense", qu'il livre sa vision du rôle de l'Algérie dans la lutte internationale contre les réseaux terroristes islamistes. Une implication productive dans le domaine du renseignement.

    Kabyle, originaire de Achouba (région d'Azzefoun), le général-major Touati a fait sa carrière militaire dans la gendarmerie, l'administration du ministère de la Défense, et l'État-major. Il a la réputation d'être l'idéologue par excellence de la politique d'éradication du terrorisme islamiste, appliquée après l'interruption du processus électoral, en janvier 1992. Alors conseiller du ministre de la Défense Khaled Nezzar, poste qu’il occupe après avoir été directeur des opérations à l'état-major (1989-1991), il prend une part active dans la destitution du président Chadli Bendjedid, l'arrêt du processus démocratique et l'interdiction du Front islamique du salut (FIS).

    Cette réputation de chef de file des "éradicateurs", courant politique opposé par principe à l'existence de forces politiques d'essence religieuse et à la requalification du FIS, semble pourtant surfaite. Elle est en fait tout en nuances. C'est, en effet, le même Touati qui sera la figure de proue de la CDN, la Commission de dialogue national, mise en place par le HCE pour définir les modalités d'une transition politique avec la participation du FIS interdit. À ce titre, il rendra notamment visite en prison à Abdelkader Hachani, assassiné à Alger en 1999.

    Paradoxalement, cet ancien magistrat militaire, qui a défini avec l'actuel patron de l'ANP, le général de corps d'armée Mohamed Lamari et le général Abdelmadjid Taright, aujourd'hui à la retraite, l'alternative politique à l'islamisme, a appuyé la politique de "concorde civile" qui a permis de neutraliser quelque 6000 islamistes armés depuis son entrée en vigueur, en 1999. C'est ce même "éradicateur" qui souligne, en 1993 dans El Djeïch, revue interne de l'armée: « (...) le phénomène islamiste apparaît comme un nouveau choix de société et non comme un accès de fièvre sociale, culturelle et économique gérable par des remèdes superficiels, aussi violents soient-ils, ou par des antalgiques politiques (...). »

    Partisan d'une recomposition autoritaire de la scène politique, le général Touati reste un des principaux "décideurs politico-militaires". Partisan d'un islamisme modéré, intégré dans le jeu du Pouvoir, il défend en petit comité l'idée d'un "rôle à la turque" pour l'ANP. Dans son esprit comme dans l'idée d'autres chefs militaires, il s'agit pour elle d'être "le garant de la constitution". En clair, d'être l'ultime maître du jeu politique.