Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

homme d'ombre

  • sauvez le soldat boutef,monsieur raffarin,on vient pas en algerie pendant les moments troubles et flous pour discuter du commerce!!!!!


    ALGER POSE SES CONDITIONS À LA FRANCE
    Renault doit fabriquer 100.000 véhicules

    Jean-Pierre Raffarin, envoyé spécial du président Sarkozy

    L’aboutissement des projets de partenariat permettrait la création de plus de 20.000 emplois directs en Algérie.

    Rien de concret! La visite de l’envoyé spécial de l’Elysée ne sera pas vraiment fructueuse. Aucun contrat ne sera signé à l’issue de cette visite, annoncée en grande pompe, pour mettre sur rail des projets de partenariat. Les projets sont toujours en phase de discussions. «Les discussions autour des projets de partenariat algéro-français relevant des secteurs comme l’énergie, l’automobile, les matériaux de construction et l’industrie pharmaceutique avancent bien», a affirmé hier à Alger l’envoyé spécial du président Sarkozy, Jean-Pierre Raffarin.
    Lors d’un point de presse animé conjointement avec le ministre de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’investissement, M.Benmeradi, Monsieur Algérie a tenu à assurer que les pourparlers sont en bonne voie.
    Revenant sur les dossiers Renault, Total et Lafarge, l’ancien Premier ministre français a annoncé que les discussions sont à «mi-chemin d’accords». Une déclaration appuyée par le ministre de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’investissement.
    M.Benmeradi a assuré de son côté que les dossiers de coopération sont à un stade avancé. Selon lui, les projets de partenariat avec Lafarge, Renault et Sanofi-Aventis sont en bonne voie. Or, ces projets ont fait l’objet de discussions depuis plusieurs mois sans pour autant aboutir. Y a-t-il des blocages? M.Benmeradi a écarté complètement cette hypothèse. «Il n’y a pas de blocage», a-t-il réitéré en guise de persuasion.
    Néanmoins, MM.Benmeradi et Raffarin ont reconnu qu’il y a des difficultés sur le terrain. Lesquelles? Les deux responsables n’ont pas voulu entrer dans les détails. «Nous avons levé beaucoup de difficultés et nous continuons à travailler pour baliser le terrain», a précisé le ministre de l’Industrie.
    A la question de savoir si c’est le cadre juridique qui pose problème, M.Benmeradi a estimé que cette question n’est plus débattue. Selon lui, le cadre juridique convient à la politique d’investissement. Il a justifié le retard accusé dans la conclusion des partenariats par la nature des projets.
    A propos de Total, ce projet de 5 milliards d’euros, explique le ministre, «ne pouvait pas se décider au cours d’une (seule) réunion entre des représentants». Concernant l’implantation de Renault en Algérie, M.Benmeradi a fait état d’une contre-proposition algérienne sur la production de 100.000 véhicules de gammes variées, et d’une liste de 50 entreprises de sous-traitance algériennes qui peuvent être intégrées au projet.
    Afin de ne pas focaliser trop sur les accords, les responsables sont allés loin en évaluant d’ores et déjà l’impact des accords en discussions sur l’économie. «L’aboutissement de ces projets permettrait la création de plus de 20.000 emplois directs», a déclaré M.Raffarin en précisant toutefois: «Il s’agit d’un travail économique et social».
    Interrogé par ailleurs, sur le métro d’Alger qui fait l’objet d’un désaccord entre le gouvernement et la société en charge des travaux, M.Raffarin a assuré que les travaux ont repris et des équipements ont été livrés. «Je mettrais toute mon influence pour que le métro soit mis en service avant la fin de l’année en cours», a-t-il promis en précisant que les discussions sont en cours. Par ailleurs, l’envoyé du président Sarkozy a eu des entretiens avec différents responsables. Il a été reçu par le président de la République à la résidence d’Etat El Mufti, en présence de Mourad Medelci, ministre des Affaires étrangères, et de Mohamed Benmeradi, ministre de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’investissement. Même si cette visite porte le cachet économique, il n’en demeure pas moins que la politique s’est certainement conviée à la discussion.

    Nadia BENAKLI