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hommes de l'ombres

  • france colonialiste et impunité historique

     simply:
    Le crime contre l'humanité a été défini le 8 août 1945 dans les statuts du tribunal de Nuremberg. Les crimes contre l'humanité sont imprescriptibles, par leur nature, c'est-à-dire qu'ils peuvent être jugés sans aucun délai dans le temps. Définition française du crime contre l’humanité donné le 20 décembre 1985 sur l'affaire Klaus Barbie. Définition :
    "Constituent des crimes imprescriptibles contre l'humanité, les actes inhumains et les persécutions qui, au nom d'un Etat pratiquant une politique d'hégémonie idéologique, ont été commis de façon systématique, non seulement contre les personnes en raison de leur appartenance à une collectivité raciale ou religieuse, mais aussi contre les adversaires de cette politique, quelle que soit la forme de leur opposition".
    Aussaress a revendiqué tellement de crimes, qu’il a commis durant la guerre d’Algérie, systématiquement et méthodiquement, qui le hantent, qu’il a fini par tout avouer publiquement, et dans un livre, en 2001. Ces actes horrifient tout être humain, digne de ce nom, dans ce bas monde.
    La presse française et internationale a rapporté tous ces faits inqualifiables. Suite à cela, la Fédération internationale des Ligues de Droits de l'Homme (FIDH), a déposé, une plainte pour "crimes contre l'humanité" contre cet individu en France. Il n’a jamais été condamné en France, à ce jour. Je me pose la question : a - t-on donné un autre qualificatif à ses crimes ? Si c’est le cas, pourquoi ? Et sur quel fondement ? Ce flou lui donne de facto la possibilité d’éviter une poursuite, devant le TPI, si ses crimes n’ont pas été qualifiés de crimers contre l’humanité. Les archives concernant les accords d’Evian, doivent être accessibles à tous. La France doit rendre toutes les archives du peuple algérien. Cette affaire Aussaress n’est pas « un acte isolé ». Elle a montré à la face du monde, le système coloniale barbare Français, en Algérie, responsable de ces actes et des génocides à répétition. Et par conséquent, la réprobation doit englober tous les responsables politiques et militaires qui ont valider politiquement et militairement tout ce qui s’est passé (la torture généralisée, les crimes contre l’humanité, les génocides à répétition…), en Algérie.

    C'est facile de condamner en France, Pinochet, Mobutu, Amine Dada, Ben Ali, Kadhafi, ou d’autres auteurs de génocides, mais pas les Français auteurs de tels crimes.

    Et pourtant, c’est sur le fondement du Tribunal de Nuremberg, que les auteurs de crimes contre l’humanité, durant le deuxième guerre mondiale, ont été poursuivis et condamnés.

    Et c’est sur ces mêmes fondements, que je me pose la question suivante : Pourquoi le TPI ne s’est-il pas auto-saisi, devant tellement de crimes ignobles et inacceptables, revendiqués en plus, par cet individu, en 2001 et qui remplissent amplement les critères de la définition officielle, de crime contre l’humanité, rappelés ci-dessus?

    Ce même TPI a pourtant condamné, récemment, Milosevic, Karadzic, Mladic…

    La loi criminalisant le colonialisme Français en Algérie, qui sera votée, par la nouvelle assemblée, émanant de la nouvelle Révolution Algérienne, est une nécessité absolue, pour le peuple Algérien. Elle les rattrapera tous, tôt ou tard. Et elle n’oubliera pas le régime illégitime Algérien, marionnette de la France.