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il se «ressaisit» dans sa position par rapport au 4e mandat quan

  • IL SE «RESSAISIT» DANS SA POSITION PAR RAPPORT AU 4e MANDAT Quand Benyounès vole la «vedette» à Saâdani


     

    Après avoir été «prudent» quant à l’option du quatrième mandat pour le président de la République, à l’époque où le secrétaire général du FLN avait entamé sa «feuille de route», en plaidant pour la prolongation du mandat présidentiel, allant jusqu’à qualifier cet acte d’«indécent», le secrétaire général du MPA se «ressaisit» et va plus «loin» que Saâdani.

    Mohamed Kebci-Alger (Le Soir)
    Une sorte de foire où il est question de qui aura été l’auteur de l’éloge le plus «élogieux» à l’égard du président de la République, l’option du quatrième mandat étant visiblement «irréversible», dans ce qui s’apparente à une guerre de positionnement qui fait ravage.
    Dans un tout récent entretien à nos confrères d’El Khabar, Amara Benyounès a été catégorique : «Bouteflika se présentera aux prochaines élections et je suis sûr qu’il sera réélu car le peuple l’aime». Ceci non sans faire l’effort d’une explication au retard dans l’engagement officiel dans la course au rendez-vous du 17 avril prochain. Un choix purement «stratégique» du Président, explique-t-il, écartant toute contrainte de santé pouvant empêcher le président à rempiler pour un quatrième mandat. Et c’est à ce niveau que le ministre de l’Industrie et de la Promotion des investissements disputera le zèle dans le soutien au premier magistrat du pays. «Le Président va bien et son cerveau fonctionne mieux que les nôtres. Il a étudié avec nous 27 dossiers lors du Conseil des ministres», a-t-il estimé, se mettant ainsi, au-dessus du diapason de la «symphonie ambiante».
    Pourtant, Benyounès n’a, jusque-là, cessé de faire montre de prudence et d’attentisme le temps que la «météo» du haut-lieu permette l’évolution opportune dans le propos et la position. Et pour se «distinguer» dans un souci de ne pas se faire «distancer» dans une cour de plus en plus exiguë au vu de l’avalanche de courtisans qui y affluent, il a été l’auteur d’un autre excès lexical. «Appeler le président de la République à briguer un quatrième mandat relève de l’indécence», disait-il le 8 avril dernier au forum de Liberté dont il était l’invité. Ceci même s’il tenait à la même occasion à «préciser» que «si le président Bouteflika annonce son intention de se porter candidat pour un quatrième mandat consécutif, il aura notre soutien absolu», estimant que la question des mandatures est un faux débat, lui qui considère la limitation des mandats «loin d’être un critère de démocratie».
    Et cette sortie du patron du MPA n’a pas été sans qu’il en rajoute une couche, certainement pour mieux «passer» parmi une cour où ça se bouscule et ça se joue de plus en plus serré. Il a, en effet, décoché une flèche à son ancien parti qui vient de décider de boycotter l’élection présidentielle prochaine en compagnie du MSP.
    Il a estimé ne pas saisir ce mot d’odre en tant que «militant démocratique», réfutant le statut d’opposant à ces partis puisque affirmant que «l’opposition n’existe pas en Algérie, seulement des opposants».
    Qui dit mieux !
    M. K.