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  • L’Algérie dans le collimateur des Israéliens

     

    Israël espionne depuis 2010 les installations militaires Algériennes.

    vendredi 23 mars 2012
    par  algerep

    Israël espionne depuis 2010 les installations militaires Algériennes. Des satellites d’espionnages israéliens ont photographié avec une précision déconcertante pas moins de 300 sites militaires en Algérie.

    Le célèbre site internet militaire « Defense Update » a publié récemment une série de photos prises par le satellite d’espionnage israélien « Eros B ». Ces photos expliquent l’emplacement et décrivent les caractéristiques des infrastructures militaires à Alger, à Boumerdes, à Blida et de la plus importante base militaire en Algérie à Oum El Bouaghi.

    Par ailleurs, ce site internet dévoile également des photos précises et détaillées, réalisées par un satellite israélien, de la base militaire à Ouled Fayet et Reghaia à l’est de la capitale. Ces photos retracent même les changements opérés dans les sites militaires Algériens depuis au moins 2006 !

    Les photos des satellites israéliens ont également mis en exergue le déploiement des unités algériennes de défense aériennes avec leurs unités de défense aérienne de type S 300 placées autour de la capitale pour défendre les centres gouvernementaux importants comme la présidence de la république, le ministère de la défense, et l’état major.

    A partir de ces photos, le site militaire a souligné l’importante avancée des forces algériennes de défense aériennes. Le site "Defense Update" spécialisé dans les questions stratégiques et militaires a assuré ainsi que l’Algérie a accéléré le rythme des travaux d’équipements dans les bases de défense lesquelles seraient maintenant dotées d’abris souterrains fortifiés pour les protéger des raids aériens, et ce dès le début de la révolution qui a fini par déclencher une guerre en Libye.

    Jeudi, 15 Mars 2012

    La Rédaction de NessNews avec El Khabar

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    «Il y a, dans ce pays, la corruption contre laquelle il faut se mobiliser. Ce phénomène est dangereux pour le développement économique du pays», a déclaré, hier à la Chaîne III de la radio d’Etat, Habib Yousfi, président la Confédération générale des entrepreneurs algériens (CGEA).

    Le dernier amendement du code des marchés publics n’a, selon lui, pas mis fin à la corruption. «Les cahiers des charges qui suivent les avis d’appel d’offres sont toujours préparés selon le système relationnel. Ce système doit sérieusement être contrôlé. La commande publique doit être accessible à l’ensemble des opérateurs économiques», a-t-il souligné. En décembre 2011, le code des marchés publics a subi une autre révision pour, officiellement, assouplir les procédures de contrôle et élargir la présence de la commission des marchés dans d’autres ministères, en plus de celui des Finances. «Il y a eu des simplifications avec la possibilité, pour les départements ministériels, qui sont les grands dépensiers des budgets de l’Etat, de mettre en place des commissions au niveau de chaque ministère», avait justifié Mohamed Benmeradi, ministre de l’Industrie.

    Il avait précisé que cela concerne surtout les ministères en charge des grands projets (Travaux publics, Transports, Ressources en eau, Télécommunications, etc.). Selon le nouvel amendement, les porteurs des marchés publics doivent privilégier l’outil national de production à hauteur de 25% et consacrer 20% des projets aux PME. «Quand on fait une prévision pour la loi de finances, on doit le faire correctement. On ne doit pas recourir chaque année à une loi de finances dans laquelle on insère des mesures de régulation. La PME doit être insérée dans le développement du pays pour créer des richesses et sortir de l’économie de la rente», a estimé Yousfi.

    Rupture de confiance

    Pour lui, les banques algériennes préfèrent financer le commerce au détriment de l’économie, en ce sens que les entreprises et les investisseurs ont toujours des difficultés pour accéder aux crédits. Le responsable de la CGEA a appelé à ouvrir un débat sur la récente dépréciation du dinar décidée par la Banque d’Algérie. «Sur quel critère la valeur du dinar est-elle établie ? Sur quelle base le dinar est-il déprécié ? Les déclarations de certains responsables de la Banque centrale sont insuffisantes. On veut des explications. S’agit-il de financer le Trésor ou s’agit-il d’acheter moins ? Cela gêne l’entreprise et le citoyen qui a obtenu une augmentation de salaire. Le citoyen est obligé de débourser plus pour acheter plus», a-t-il dénoncé. Pour plusieurs économistes, la dernière mesure de la Banque d’Algérie, non reconnue publiquement comme «dépréciation» de la monnaie nationale, a entraîné une hausse généralisée des prix et un effondrement du pouvoir d’achat des Algériens (constaté notamment depuis janvier 2012). Habib Yousfi s’est élevé également contre le mépris de certains ministères qui refusent de recevoir les représentants du patronat et de discuter des problèmes.

    «Il y a une rupture de confiance entre les opérateurs économiques et ceux qui sont chargés de la gestion sur le plan exécutif de la politique économique du pays. Des décisions prises par le passé n’ont pas été conformes à la demande des PME», a-t-il déclaré. Il a également reproché au Parlement d’avoir ignoré les opérateurs économiques lors de «l’examen» des lois durant la législature sortante. «Beaucoup de lois ont été votées durant la dernière législature. Ont-elles été efficaces ? Aujourd’hui, on est en train de débattre sur des dogmes et des positions. Cela n’intéresse pas la société civile», a-t-il dit. Il a souhaité que les partis rendent publics leurs programmes économiques et sociaux à la faveur de la campagne pour les élections législatives du 10 mai 2012.

    «Le discours populiste ne donnera aucun fruit. Il faut débattre sur des règles économiques claires pour aller vers du concret. Comment sortir de l’économie de la rente et aller vers l’économie de production pour créer des richesses ?», s’est-il interrogé avant d’ajouter : «Ce n’est pas en disant que je vais faire ceci ou cela que les partis auront la confiance des opérateurs économiques. Il faut qu’il y ait des programmes détaillés pour que nous puissions analyser.»

    Fayçal Métaoui