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juré

  • La prochaine fois, juré, promis, vous en serez !



    Par Hakim Laâlam  
    Email : laalamh@yahoo.fr
    Ça y est ! On a enfin le nom de l’entraîneur des Verts. Maintenant,
    il nous faut juste…

    … une équipe !

    La commission Bensalah doit présenter des excuses officielles. Si ! Si ! Je vous assure. L’Oncle Ben ne peut pas clore ainsi ses consultations sans des excuses. Il les doit. A qui les doit-il ? Mais à tous ceux qu’il n’a pas reçus et écoutés, pardi ! Ainsi, cette commission de dialogue doit s’excuser de n’avoir pas reçu la section régionale de ski alpin d’Adrar, affiliée à la fédération nationale et dont les cotisations sont à jour, ce qui exclut donc l’argument financier dans le fait qu’elle n’ait pas été reçue par l’Oncle Ben. Un Oncle qui doit aussi demander pardon aux membres de l’Association de protection du littoral de Tamanrasset, laquelle, même si elle est occupée en ce moment à mener une lutte féroce contre les trafiquants du corail rouge de Timimoun, aurait cependant pu trouver un petit moment pour discuter le coup avec Si Abdelkader. La commission doit aussi demander pardon au syndicat de l’entreprise nationale de fabrication de véhicules légers et de tourisme. Il est impardonnable que ces gens-là, dont le planning et le plan de charge sont très libres, vraiment très libres, n’aient pas été invités à venir exposer leurs propositions dans le show-room d’El Mouradia, à défaut d’y montrer des voitures produites. L’Oncle Ben ne peut pas non plus faire l’impasse sur des excuses en bonne et due forme à l’Association de défense des dobermans contre les sévices et les tortures que ces pauvres bêtes endurent de la part du FLN. Il est ainsi inhumain qu’en 2011, ce soit Si Affif qui passe une laisse au cou d’un doberman. Bensalah doit aussi demander pardon pour ne pas avoir eu le courage de recevoir le «raqi», l’exorciste qui a accompagné l’équipe nationale de foot au cours de toutes ces dernières défaites. L’Oncle Ben doit également s’excuser auprès de Lembarek Boumaârafi, le carton d’invitation de ce dernier ayant bien été établi, mais s’étant mystérieusement perdu entre la poste d’El Mouradia et celle mitoyenne du Théâtre régional d’Annaba. On a vu des directeurs de postes relevés pour moins que ça ! Cette liste non exhaustive, je l’accompagne tout de même d’un argument à décharge, en faveur de l’Oncle Ben. Que tous ceux qui n’ont pas été reçus cette fois-ci gardent tout de même espoir. Ils seront reçus un jour ou l’autre. Car chez nous, Monsieur, mah'ma kan el hal, nous savons recevoir ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
    H. L.