L’insoutenable légèreté de Ould Kablia
Lorsqu’au sein d’un pouvoir on observe du favoritisme, du népotisme, des détournements de fonds, de l’ignorance, des déguisements de personnalité, de l’usurpation d’identité, de falsification du passé, une incompétence flagrante alliée à un pouvoir sans garde-fou, un conflit d’intérêts ou une corruption généralisée, ses membres en principe doivent se taire et faire semblant comme si de rien n’était. Hélas, ce n’est pas le cas des dirigeants algériens qui jouissent tous ou presque tous de la double nationalité. Comme en témoigne la sortie de Dahao Ould Kablia aujourd’hui sur les colonnes du journal appartenant au sieur Rabrab, Liberté. Daho Ould Kablia puisant dans un discours patrioticard à deux sous, a estimé que la France a raté 130 ans pour changer le peuple algérien. Il a raison de le dire. Le peuple algérien est profondément attaché à ses valeurs et à sa dignité. Il n’a pas besoin de guide ou de maître à penser pour affirmer son identité, son islamité, son arabité et son amazighité. Le peuple algérien n’a pas besoin de fanfaronnades pour s’affirmer et comprendre d’où lui vient le mal dont il souffre.
En revanche, le peuple algérien se demande que serait devenu Daho Ould Kablia sans le soutien de la France ? Que serait devenu le régime militaire d’Alger sans la complicité de l’Occident, notamment sans celui de la France et des USA ? Sans la complicité de la colonisation et sans le coup de pousse du général De Gaulle, est ce que le peuple algérien aurait connu un ministre comme Daho Ould Kablia ?