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la drogue dures

  • Plus de 300.000 consommateurs de drogues en Algérie,peut etre plus 1,4 million avec entrée des drogues dures, bonjour les degats

       	"Nous avons recensé plus de 300.000 personnes ayant touché aux drogues  dans le pays, dont près de 35000 toxicomanes enregistrés par les structures  de santé", a déclaré mercredi le directeur de l'ONLCDT

     La consommation de la drogue ronge la société Algérienne. En dépit de tout l'arsenal répressif mis en place par les autorités publiques,  la toxicomanie continue à faire des ravages parmi les jeunes. Et l'Algérie compterait plus de 300.000 consommateurs de drogues, a révélé mercredi Abdelmalek  Sayeh, le directeur général de l'ONLCDT.  

    Et même si ce chiffre ne reflète nullement la réalité, il n'en demeure pas moins qu'il fait terriblement froid dans le dos. "Nous avons recensé plus de 300.000 personnes ayant touché aux drogues dans le pays, dont près de 35000 toxicomanes enregistrés par les structures de santé", a expliqué à ce sujet le premier responsable de l'Office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie  (ONLCDT). 

    "La consommation de la drogue est à l'origine de beaucoup d'accidents  de circulation et de travail", a indiqué encore Abdelmalek  Sayeh qui a annoncé mercredi à Ghardaïa, à l'occasion d'un séminaire régionale, l'organisation en 2011 d'une rencontre visant à déterminer l'impact de  la consommation des drogues et les psychotropes dans les accidents de circulation. 

    Notre interlocuteur n'a pas manqué également de souligner que l'âge des consommateurs de drogue en Algérie se situe entre 12 et 35  ans ! la population juvénile est donc largement exposée aux dangers de la drogue.

    Des dangers qui ne cessent de s'aggraver au vu de l'augmentation vertigineuse de la consommation de la drogue. Une consommation qui ne freine toujours pas d'autant plus que la drogue représente aujourd'hui un "exutoire" au malaise de nombreux jeunes Algériens en proie aux diverses frustrations sociales.

    Cette réalité amère prouve encore une fois que la loi du  25 décembre 2004 relative à la prévention et à la répression de l'usage et du  trafic illicite de stupéfiants et autres substances psychotropes n'a apporté aucune avancée dans la lutte contre la toxicomanie. Six ans après son adoption, les juges, les médecins auxiliaires de justice et les services de sécurité ne font que discuter des mécanismes de son application !        

    Abderrahmane Semmar