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la nouvelle donne

  • QUI FAIT BOUGER CES COCOS POUR DESTABILISER L'ALGERIE! FRANCE ET LES USA!!!

    Éducation nationale : deux syndicats optent pour la poursuite de la grève

    Hadjer Guenanfa

     

     

    Deux organisations syndicales ont décidé, ce mardi 11 février, de poursuivre leur grève à l’issue d'une réunion organisée au ministère de l’Éducation. Il s'agit du Conseil national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (Cnapest) et du Syndicat national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (Snapest). 

     

    La réunion organisée par la tutelle était finalement un « carnaval », déplore Nouar Larbi, coordinateur du Cnapest. « Le ministère a invité tous les syndicats, même ceux qui n'ont pas appelé à une grève, et les parents d’élèves. C’était une diversion ! », affirme-t-il. Pour son syndicat, la grève sera maintenue jusqu’à nouvel ordre. « Tout le monde a parlé au cours de cette réunion sans arriver à quelque chose de concret. Donc, la grève se poursuit et pour l’arrêter il est important d’organiser des négociations bilatérales », insiste Nouar Larbi.

     

    Son organisation revendique notamment la prise en charge du dossier de la médecine du travail, la rectification des « erreurs commises dans l’application du nouveau statut des travailleurs de l’éducation » et le « calcul de la prime du Sud sur le nouveau salaire de base ».

     

    Le responsable du Snapest, Meziane Meriane, se montre plus nuancé sur les résultats de la rencontre et évoque des points positifs et d’autres négatifs. Concernant les premiers, le syndicaliste cite notamment « l’amendement de l’article 31 bis du statut particulier de l’éducation » et « un accord sur la préservation des postes budgétaires des professeurs formateurs ».

     

    Pour ce qui est des seconds, il cite, entre autres, « la prime du Sud qui n’est toujours pas actualisée ». Mais le Snapest compte poursuivre la grève jusqu’à la fin de la semaine. « Les coordinateurs de wilayas vont se réunir, à la fin de la semaine, pour décider de la suite à donner au mouvement de protestation », assure Meziane Meriane.

     

    Cette rencontre intervient après les « menaces » de licenciement des enseignants grévistes dénoncées par les syndicalistes. « Plus il y a des menaces, plus le taux de participation à la grève augmente », affirme le responsable du Snapest. Le coordinateur du Cnapest affirme que des mises en demeure ont été envoyées aux travailleurs pour les amener à arrêter leur grève. « Même ceux qui n’étaient pas en grève nous ont alors rejoints. Est-ce qu’on peut radier 300 000 enseignants ? Il est plus facile de radier un ministre », lance Nouar Larbi. 

     

    La position de l’Unpef, troisième syndicat impliqué dans cette grève, n’était encore pas connue.