Madame Amal Triki, je ne désire nullement vous attaquer en usant d'Internet. Pourquoi le ferais-je ?
Lorsque Boutef a secoué le joug de l'occupant et remporté la victoire, il n'a pas remarqué que les Barbus tissaient leur toile en silence et avec méthode afin de tenter d'imposer une dictature plus sauvage encore que la sienne. Les Barbus ne sont plus à Alger, ni à La Redoute et ni au Clos-Salembier. Amal, la fille du diplomate algérien au Caire YahiaTriki n'était pas faite pour demeurer parmi des hommes sans foi (enfin ils ont la leur) ni loi. Soit, mais alors pourquoi n'est-elle pas à Alger puisque les Barbus semblent éliminés du paysage politique à Alger? En tous les cas, le peuple ne connaît pas Amal.
Boutef est né en 1937. Il s'est marié en 1990 à l'époque où les Barbus allaient entrer en scène (ou à peine plus tard en 1992). Calculons, il avait 53 ans et cette union est restée sans descendance. 53 ans, un peu tard pour faire des enfants, admettons, mais pourquoi pas ? Jusqu'à présent, je n'ai pas réussi à obtenir l'année de naissance de Madame.
Amal Triki devenue Mme Bouteflika, se fondra dans la nature. Elle n'est jamais apparue aux côtés de son mari ni ne figure officiellement dans son entourage. Elle a préféré l'exil à l'atmosphère délétère de son pays.
Nous savons bien qu'elle n'a pas l'allure d'une Carla Bruni mais elle a un rang à tenir.
Mohamed Benchicou a signé la biographie secrète du président Bouteflika : « Une imposture algérienne ». Lisons l'écrivain :"Nous apprenons que Bouteflika a été très proche de sa maman. Cette adoration est-elle à l'origine du curieux célibat d' Abdelaziz ? Bouteflika ira jusqu'à dissimuler son mariage.
La rue Duc des Cars où eut lieu le mariage secret.
Il se maria un vendredi d'août 1990 dans un appartement de la rue Duc-des-Cars, à Alger. Il épousa Amal Triki, fille du diplomate Yahia Triki, alors premier conseiller à l'ambassade d'Algérie au Caire. L'acte de mariage a été établi ce jour-là par un agent de la mairie de Sidi-M'hamed dépêché spécialement à l'appartement de la rue Duc-des-Cars. Amal Triki devenue Mme Bouteflika se fondra dans la nature. Elle n'est jamais apparue aux côtés de son mari, ni ne figure officiellement dans son entourage."
Faut-il le dire et le répéter, la première dame d'Algérie ne vit pas dans son pays ? Mariage blanc peut-être mais
Amal Triki vit à Paris.
Lorsque je mets en scène des hommes politiques algériens, mon jet littéraire quotidien s'épuise. Je lis :
"L'Algérie exige toujours la repentance de la France pour la colonisation". Je réponds :
Alors que fait la première dame d'Algérie à Paris ?
http//:esmma.free.mde4/ddcars.htm
Encore une image "stratégique" ! Sur cette photo (prise du Viaduc par Gérald), on voit en même temps le sommet de la rue Duc-des-Cars (à gauche) et le départ des escaliers qui "descendent" à sa source, c'est-à-dire la rue du Docteur-Trolard. Le bloc du milieu comprend lui aussi des immeubles à double accès, avec une entrée haute et une autre sur un palier des escaliers Trolard. Au fond de la rue, on reconnaît l'ancien garage Yvars (petit immeuble blanc, à gauche). Un peu plus loin, les trois fenêtres superposées appartiennent à l'école des filles de la rue d'
Estonie.
Merci à ESMMA.
******************************************************************
A tout péché miséricorde.
Madame Amal Triki Bouteflika, nous ne nous connaissons pas. Si nous nous rencontrions, nous pourrions peut-être nous entendre car je ne sais rien de vous. Je ne désire nullement vous attaquer en usant d'Internet. Il existe tant et tant de sujets sur lesquels nous aurions l'opportunité de discuter ou de disserter !
Aimez-vous les auteurs français ? Aimez-vous la musique ? Chopin ou Brahms ? Aimez-vous Brahms ? Tiens, c'est un titre de Françoise Sagan. Avez-vous lu Sagan ? Avez-vous lu Camus ? Les Noces, pour moi, de tout petits essais et un chef-d'oeuvre. Et Proust avez-vous cheminé sur son long chemin du temps perdu ? Quant à Gide, après avoir bien circulé dans ses Nourritures terrestres, peut-être entreprendrez-vous, comme moi, de longs voyages ?Je n'oublie point Céline, ce géant de la littérature française qui avait, lorsqu'on le relit, cent ans d'avance. Ses erreurs, son antisémitisme, je les rejette et j'aurais tant voulu qu'il fût sans tache.
J'ai vécu 24 ans à Alger et j'ai vécu près de 50 ans à Paris ou très près de Paris. Avant-hier le 07 avril 2011, ma femme et moi, nous nous sommes promenés près des quais de la Seine, et avec un groupe d'amis –anciens collègues- nous avons visité l' Hôtel de Beauharnais rue de Lille puis nous avons déjeuné à la Ferme Saint Simon. Paris au printemps fait partie de nos délices après des hivers toujours trop gris. Mais Alger me manque. Alger ma ville d'autrefois.
Votre mari a longtemps fait propagande contre la France mais c'est en France -le redirai-je encore ?- qu'il vient se faire soigner. Je sais que nous ne devons point nous interroger au sujet de sa vie privée, néanmoins pour ses adversaires, tous les coups portés sont les bons. Pensons au prince de Talleyrand qui affirmait : « Il y a une arme plus terrible que la calomnie, c'est la vérité ».
Madame, irez-vous vous aussi vous promener durant ce printemps précoce dans les rues de Paris, vous attarderez-vous devant les échoppes des bouquinistes, vous installerez-vous à une terrasse et regarderez les Parisiens se hâter, rêverez-vous peut-être sur un banc du jardin du Luxembourg , (Ah, le Luxembourg, mon parc préféré) mais votre ville, Alger, sera bien loin de vous. Vous y penserez comme on évoque une ville lointaine. Alger, c'est un autre monde qui n'est point le vôtre. C'était le mien.
Ainsi tout change, ainsi tout passe;
Ainsi nous-mêmes nous passons,
Hélas ! sans laisser plus de trace
Que cette barque où nous glissons
Sur cette mer où tout s'efface.
Dites-moi madame, que cette musique est belle. En poésie "c'est un choix heureux de mots et un croisement habile des rimes."
Ainsi Alphonse de Lamartine passe dans nos vies. Loin d'Alger, nous passons, nous glissons, tout s'efface -parfois aussi des images d'Alger- , plus de trace, que de vagues souvenirs. Alger que j'évoque en vain pour vous, Alger, dites-moi donc que vous n'en avez cure puisque vous vivez aujourd'hui dans une des plus belles villes du monde.
****************************************************************************************
"De quoi je me mêle" s'interroge un lecteur distingué, un lecteur qui fantasme sur les dames de France et qui semble oublier que le but de cet article est LA REPENTANCE. Je lui redis donc que la première dame d'Algérie vit à Paris alors que sa place est à Alger. La première dame de France ne vit pas à Rome mais à Paris. C'est tout.
***********************************************************************************************
Nacera :
Est-il nécessaire de bouquiner tant d'auteurs pour être dignement Algérien ?
Un simple coup de balayage amnésique peut rendre un être humain international.
Mais, je pense que la personne qui a écrit et pose tant de questions, répond plutôt à Victor-Lévy Beaulieu :
"Ecrire est une tentation de diversion et acte insensé d'oubli de soi".
Puis-je, Nacera, répondre :Tant d'auteurs pour être dignement Algérien ? Des auteurs j'en cite bien peu mais je n'ai pas lu Victor-Lévy Beaulieu. Etre dignement Algérien. Algérien, qui ? Moi ? Mais non je suis français.
************************************************************************************************
Vous avez cru en votre Algérie nouvelle et c'est une minorité qui s'enrichit. A eux les résidences et les belles voitures. A vous les cacahuète et les logements de misère. Je ne me mêle pas ou plus des affaires politiques en Algérie puisque je n'y vis plus et que je n'ai pas la nationalité algérienne, en revanche je ne comprends pas comment Eva Joly ose se présenter à la présidence de la République française. J'accepte l'accent de Marseille ou de Lille mais pas un accent étranger, ni moi-même ni les autres Français et actuellement dans les sondages, elle est créditée d'un pourcentage de deux points.
***************************************************************************************
Durant ses quelques heures dans la capitale algérienne, Illary Clinton a offert le soutien des Etats-Unis pour mener à bien les élections législatives attendues du 10 mai, organisées suite aux réformes politiques du président Bouteflika.
Gageons que ces réformes donneront des logements aux jeunes qui désirent fonder un foyer. Il n'y aura point de miracle mais les pauvres connaîtront moins de misère. Un bruit court avec insistance en France : Les élus, les ministres et les généraux d'Algérie préparent un repli en Europe et particulièrement en France car ces élections ne seront plus manoeuvrées par le Pouvoir.
Le monde arabe évolue. Nous verrons. Le spectacle terrifiant que nous offre la Syrie (la Syrie que je connais) n'est pas encourageant.
La Syrie. J'ai mal. Saint Paul a eu la vision du Christ vers Damas.Selon Wikipedia Damas fut l'un des berceaux du christianisme et vit saint Paul prononcer ses premières prédications, notamment dans l'église d'Ananie, la plus vieille de Syrie (aujourd'hui dans le quartier chrétien de Bab Touma).
J'ai visité la ville de Damas que j'ai aimée. Quelle chance j'ai eu d'avoir pu visiter ces pays arabes avant qu'ils ne sombrent dans la folie. N'avons-nous point connu une telle folie, nous, les Européens durant la guerre de 14 - 18 et la guerre de 39 - 45 ?
(Relevé dans Wikipedia)
Fait exceptionnel, la salle de prière de la Grande mosquée des Omeyyades (Damas) contient un tombeau : celui de Jean-Baptiste, cousin de Jésus. Lorsque les Arabes conquirent la ville en 635, ils y trouvèrent en plein centre la grande basilique Saint-Jean Baptiste, qui abritait le tombeau supposé de ce Saint. Un dignitaire chrétien de la ville vint demander au calife qu'il épargne ce sanctuaire chrétien et les califes successifs préservèrent durant soixante-dix ans le grand sanctuaire chrétien. Lorsque Al-Walid Ier décida de transformer l'église en mosquée, en 705, il épargna le tombeau chrétien et fit construire la mosquée autour.
J'ai visité la grande mosquée des Omeyyades et j'ai prié devant le tombeau de saint Jean-Baptiste. Je mesure la chance que j'ai eue.
la première
-
Amal Triki, la première dame d'Algérie