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    Le président tunisien Ben Ali accuse l'Algérie de bloquer le progrès dans le Maghreb

    Les révélations fracassantes de Wikileaks sur l'Algérie s'accumulent. On apprend ainsi que le président tunisien Ben Ali, celui dont le président Bouteflika dit "admirer la sagacité", a violemment fustigé le pouvoir algérien : “Les Algériens doivent accepter le fait qu'il n'y aura pas un État indépendant au Sahara occidental”. Dans une note confidentielle désormais déclassifiée par Wikileaks, le président tunisien a déclaré a David Welch, sous-secrétaire d’État américain chargé des affaires du Proche-Orient et de l’Afrique du Nord, que l'Algérie bloquait tous les progrès dans le Maghreb a cause de sa position sur le conflit du Sahara. Allant encore plus dans les détails, Ben Ali a dévoilé que “la Tunisie avait essayé de convoquer une réunion des chefs d'État du Maghreb à ce sujet à Tunis”. Et “alors que le Maroc et la Libye avaient accepté de participer, l'Algérie a refusé prétextant qu'il n'y avait rien à discuter”.
    Parlant du guide libyen Mouammar Khadafi, le président tunisien,74ans, au pouvoir depuis 1987, en a conclu que son excentrique voisin de l’est « n’est pas une personne normale »
    L’entourage du président Ben Ali ne vaut guère mieux selon les câbles diplomatiques de Wikileaks qui décrivent un « régime qui n’accepte ni critique ni conseil » et un président entouré d’une « quasi mafia ». Quant au Maroc, il ne serait, selon lui, qu’au « début du début » pour ce qui est de l’intégrisme islamiste, un problème longtemps occulté par le Maroc que le feu le roi Hassan II n’a jamais voulu discuter. Bref, au vu de ce qui a été révélé jusqu’à présent par le site Wikileaks, les dirigeants des pays du grand Maghreb ne s’apprécient que fort peu.