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    Tlemcen : «Monsieur le Président, je suis menacé par le wali»

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    zoom | © Souhil. B
     

    «Quand j’ai réclamé mon dû, j’ai reçu une lettre de menace et d’intimidation de sa part sur un sujet qui sort complètement de ses attributions», écrit M. Hadj Eddine Sari Ali, promoteur immobilier.

    Le wali m’a ordonné de mettre à sa disposition mes deux autocars de luxe pour le transport des VIP à l’occasion de l’inauguration officielle par le président de la République Abdelaziz Bouteflika de l’événement «Tlemcen, capitale de la culture islamique» et ce, pour une durée de six jours. Chose que j’ai dû exécuter ; mais à ce jour, cette prestation est restée impayée. Après réclamation, je reçois une lettre de sa part faisant dans la menace et l’intimidation sur un sujet qui sort complètement de ses attributions, confesse, encore effrayé, le promoteur immobilier et propriétaire d’une société de transport, Hadj Eddine Sari Ali. Dans des lettres adressées au chef de l’Etat, au ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales et au chef de la sûreté de wilaya de Tlemcen, M. Sari Ali informe qu’il est victime d’un grave dépassement : «Au début de juillet dernier, j’ai déposé un dossier complet et en règle pour l’obtention d’un permis de construire pour la réalisation d’un ensemble immobilier. Tous les services concernés ont émis un avis favorable. Une fois transmis à l’APC le 22 septembre dernier, le président de cette instance élue a refusé de me le signer sans raison, ni explication, encore moins une notification», dit-il.

    Et en quoi le chef de l’exécutif de la wilaya serait-il responsable, sommes-nous tentés de dire ? «Le président de l’APC refuse de s’exécuter sur injonction du wali ; ce dernier, en effet, vient de proférer à mon encontre et par écrit des menaces de poursuites judiciaires pour une relation contractuelle qui concerne uniquement notre entreprise et une cliente et qui ne regarde nullement et en aucun cas la wilaya, dès lors que, conformément aux lois en vigueur, seule la justice est habilitée à trancher un litige d’ordre privé et commercial». A propos de la lettre de menace dont parle M. Sari Ali, elle a trait à l’intervention du wali au profit d’une dame, Mme B. S. en conflit avec l’entreprise Sari. La correspondance signée du wali et adressée à M. Sari Ali dit en substance : «J’ai l’honneur de vous informer qu’un délai d’un mois vous est signifié afin de vous conformer scrupuleusement aux lois et réglementation en vigueur ; faute de quoi, la procédure réglementaire sera prise à votre encontre.»

    Qu’à cela ne tienne, M. Sari Ali informe avec défi toutes les autorités du pays : «Je compte démarrer les travaux, malgré le défaut du permis de construire, et ce, fort des dispositions du code de l’urbanisme 2010/2011, chapitre 3, section  (instruction et délivrance du permis de construire) article 43 qui donne un délai de 90 jours à compter de la date de dépôt du dossier du permis de construire au P/APC qui doit établir un permis, faute de quoi le demandeur considère que c’est acquis». Affaire à suivre…

    Chahredine Berriah