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le scandaleux silence des occidentaux

  • Le scandaleux silence des Occidentaux,usa aussi , israel aussi!!!!!

    L BARADEI, LE PRIX NOBEL DE LA PAIX EN RÉSIDENCE SURVEILLÉE


    La mise en résidence surveillée de Mohamed El Baradei, prix Nobel de la paix en 2005, n’a suscité aucune réaction de la part des Occidentaux. Un silence «scandaleux» est observé par ces derniers qui, pourtant, n’ont jamais manqué une occasion d’apporter leur soutien indéfectible à d’autres prix Nobel. Les capitales occidentales ont ainsi soutenu le dalaï-lama au Tibet, Sang Suu Kyi en Birmanie et Lech Walesça en Pologne pour avoir mené et soutenu les mouvements de protestation et d’émancipation dans leurs pays respectifs et d’avoir pris position contre leurs régimes dictatoriaux. Cependant, l’ancien chef de l’Agence internationale de l’énergie atomique (Aiea) n’a pas bénéficié, paraît-il, du même soutien que ses pairs. Volontairement ignoré par l’Occident d’un côté et des pays arabes de l’autre, Mohamed El Baradei s’est vu contraint de subir, seul, les affres du régime Moubarak. C’est dire que les Occidentaux soutiennent toutes les initiatives entreprises par des prix Nobel, mais pas celle entamée par un prix Nobel arabe. Le tort d’El Baradei, relèvent bon nombre d’observateurs, est d’avoir demandé aux Israéliens de faire état de leur puissance nucléaire. D’autres, quant à eux, soulignent qu’il est reproché à l’ancien chef de l’Aiea, sans doute, ses positions qui s’inscrivent en partie contre les intérêts occidentaux dans le monde arabe en général et en Egypte en particulier.
    Présenté comme étant l’homme de l’alternative, le leader de l’association du Mouvement de changement, créée l’an dernier dans la foulée de la présidentielle égyptienne, avait déclaré, à la suite des violents événements frappant l’Egypte, qu’il est, plus que jamais, prêt à assumer la transition politique et fédérer les rangs de l’opposition égyptienne. Ainsi, il s’est dit confiant et sûr de lui à «mener la marche de la révolte égyptienne à bon port si ce dernier lui confie sa destinée». «je suis prêt à mener la transition politique en Egypte si le peuple le veut. Et s’il le veut je ne le décevrais pas», a-t-il tranché, tout en promettant de liguer les Egyptiens autour de la nécessité du changement à la tête de l’Etat égyptien.
    «Je descendrai dans la rue aujourd’hui, samedi, avec mes collègues pour contribuer à apporter un changement, et pour dire au président Moubarak qu’il doit partir», a fait savoir El Baradei dans une déclaration à France 24 M. Et de poursuivre, que «le discours a été totalement décevant» et il soutient que: «les protestations vont se poursuivre avec plus d’intensité jusqu’à la chute du régime».
    Soutenu et bénéficiant d’une aura internationale, le prix Nobel de la paix en 2005 fait, parait-il, trembler le régime de Moubarak, au pouvoir depuis 30 ans. «C’est l’homme consensuel, voire l’homme providentiel», jugent bon nombre d’observateurs de la scène politique égyptienne.

    Kamel Lakhdar CHAOUCHE