Comme a dit V. Hugo « rien n’est plus fort qu’une idée qui a fait son chemin »
Le « Yes we can » de Barack Obama, qui avait fait la sienne c’était, juste hier et a débarrassé l’Amérique du fou le plus dangereux pour la planète à l’instar d’un certain Hitler ou Khomeiny.
Avant-hier c’était un petit peuple, relégué au rang d’indigène de seconde zone qui, a osé défier l’une des plus grandes puissances du monde, armé de simples fusils de chasse mais, de beaucoup de détermination pour la bouter dehors.
Aujourd’hui, un petit peuple modeste vient de nous donner une leçon magistrale.
C’est petit peuple « gentil …et… ami…» comme le montre le prisme des grands placards publicitaires des agences de pub. qui vantent les merveilles de ses plages et la gentillesse de sa population indigène.
Seulement nul n’a voulu sonder ni, son cœur ni, daigné regarder sa condition.
Il vient de bouter dehors ses tyrans armé , de simples slogans et beaucoup de détermination.
Celle-ci fera date et sera une référence plus tard dans les cours de sciences po. et de l’ENA et, autres écoles des futures élites…
Il faut toujours se méfier du peuple car sa mémoire est longue et plus solide que les slogans publicitaires.
A l’instar des digues que l’homme construit vainement pour contrer les raz de marée qui déferlent un peu partout dans le monde, la révolte des peuples méprisés n’a pas de remparts.
Comme dame Nature le peuple est doté d’une grande patience, mais gare aux dépassements !
Toutes les dictatures devraient méditer sur la déferlante des masses quand elles sont humiliées et « overdosées ».
A trop tirer sur la corde elle se casse alors, il n’y aura ni police, ni armée ni milice, ni aucune parade (même sponsorisées par le savoir faire des plus grandes puissances du monde) pour canaliser le flux naturel de l’histoire.
L’homme est impuissant devant la colère de la nature, alors que les puissants sont lâches devant la révoltes des méprisés.
Le mépris de ces dirigeant est à la mesure de leur lâcheté qui, à la moindre alerte font le plein de kérosène pour détaler loin de leurs méfaits pour prendre refuge chez des pays amis protecteurs des « droits de l’homme en cavale ».
Ils abandonnent alors derrière eux tous leurs biens mal acquis et, accessoirement toute une armée de petits zélés, de petits chiens de garde qui sous traitaient leurs combines.
Ces derniers devraient méditer alors sur les leçons de l’Histoire et, sur leurs sort.
Si leurs maîtres seront relégués aux poubelles de l’Histoire eux, seront jetés simplement aux poubelles.
Ils auront beau essayer de vendre chèrement leur peau, ce ne sera qu’un baroud d’honneur car la déferlante sera toujours plus forte.
S.Ouidir