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  • Ils ont signé une motion au sujet de la grève des médecins : Des députés invitent Barkat à négocier avec les syndicats


    Ils ont signé une motion au sujet de la grève des médecins : Des députés invitent Barkat à négocier avec les syndicats

    Ils dénoncent le recours à des pressions sur les grévistes pour mettre un terme à leur protestation.


    Le conflit opposant le ministère de la Santé aux syndicats des praticiens intéresse enfin les députés. Un groupe composé de 25 élus représentant divers partis politiques siégeant à l’APN ont signé, hier, une motion dans laquelle ils exhortent le ministre de la Santé, Saïd Barkat, à ouvrir des négociations sérieuses avec les syndicats des praticiens. « Soucieux de promouvoir le système national de santé et de rendre justice aux légitimes revendications salariales et statutaires des médecins, les députés signataires engagent le ministre de la Santé à reprendre langue avec le partenaire social et à tout mettre en œuvre pour parvenir à une solution qui garantisse stabilité et développement au secteur dont il a la charge », affirment ces députés dans leur document, dont nous avons obtenu une copie.

    Les signataires de cette motion critiquent la démarche adoptée par les responsables du département de Saïd Barkat dans la gestion de la grève des praticiens de la santé publique qui a duré plus de quatre mois. « La publication du statut particulier et du régime indemnitaire des médecins, sans concertation sérieuse préalable avec leurs représentants syndicaux, ne peut constituer une réponse durable à la détérioration de la situation sociale de cette catégorie de cadres de l’Etat », précise la même source. Les députés en question dénoncent le recours à des pressions sur les grévistes pour mettre un terme à leur protestation. « Les députés déplorent la prépondérance des mesures administratives coercitive – ponction sur salaire, mise en demeure judiciaire…– qui ont cassé la dynamique des réunions de conciliation dès sa mise en place », lit-on dans le même document.


    Par M. M.