il faut une institution de formation pour les maires,on improvise pas maire qui on veut,code civile,pénal,prerogatives,cadastre,impots, ect...... faut formation continue pour ces élus du peuple 2011. alors les walous et walous- délegué parachuté d'en haut pour faire la zizanie ,analphabete,corrumpus à extreme,!!!!
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Par : Ali Farès
Comme on pouvait s’y attendre, l’élaboration de l’avant-projet du code communal suscite, ces derniers jours, un mouvement de contestation parmi bon nombre de maires.
Ils sont, d’après des sources qui restent à confirmer, quelque 600 P/APC (plus du tiers des maires du pays) à manifester leur mécontentement vis-à-vis de ce document qui a vu le jour en automne dernier. C’est ce qui nous a été confirmé par Mouhib Khatir, maire de Zéralda et président du Forum des P/APC. Selon cet élu, les maires concernés s’apprêtent à déposer auprès de l’APN, jeudi prochain, une démission collective.
Notre interlocuteur explique que les raisons de cette décision sont liées essentiellement à la marginalisation des maires avant l’élaboration du code communal qui les concerne en premier lieu, d’une part et, d’autre part, il déplore certaines mesures défavorables comme celles visant à réduire les prérogatives de l’élu au profit du wali. “La limitation des prérogatives du maire était déjà posée dans le passé, mais les choses ont empiré dans cet avant-projet. Pour nous, force est de conclure qu’il y a concentration des pouvoirs, et dans ce cas, il ne reste plus qu’à nommer les maires”, fera remarquer M. Khatir.
Toutefois, d’autres maires structurés au sein des partis politiques ne partagent pas cette décision. Mokhtar Bourouina, P/APC (FLN) de Sidi-M’hamed, considère que “démissionner à une année de la fin du mandat électoral est un acte suicidaire. Il est vrai que nous avons manifesté nos remarques dès le début en expliquant que l’amendement du code communal a été depuis longtemps l’une des revendications de mon parti politique. Le sujet a été débattu très souvent lors des séminaires et rencontres en essayant d’apporter dans nos suggestions une sorte d’équilibre entre l’autorité des élus, celle de la tutelle, la démocratie participative. Nous avons également rappelé que le code de la commune doit contenir tout ce qui est en mesure d’asseoir la stabilité dans les APC. Ceci dit, aller vers des mesures extrêmes n’est pas dans la culture du parti FLN ouvert au dialogue et à la concertation. Aussi, nous ne recourons à aucune décision sans consulter notre direction politique qui, faut-il le rappeler, a placé en nous sa confiance”.
Le P/APC d’Alger-Centre, Tayeb Zitouni, pense, pour sa part, qu’il n’est pas question de recourir à pareille décision, bien qu’il considère que la raison de la revendication reste fondamentale. “Il est tout à fait clair que le maire a besoin d’un certain nombre de prérogatives pour une bonne gouvernance. Le confiner à un rôle technique, consistant à signer des documents, c’est diminuer de sa crédibilité vis-à-vis des citoyens. Nous souhaitons donc que les députés prennent en considération ce volet tout en gardant confiance en nos représentants parlementaires des amendements favorables à cette question”, fera noter le maire.
Les députés, qui débattent depuis hier de l’avant-projet du code communal, ont du pain sur la planche, notamment en ce qui concerne des chevauchements de prérogatives entre les élus et les commis de l’État (les walis délégués), problème qui s’est posé tout particulièrement dans la wilaya d’Alger.