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mais on agrée pas

  • le vrai probleme c'est FLN ,alors FLN AU MUSE'E et d'autres partis satellitaires qu'on agrée

    Le PPA au musée, le FLN toujours au pouvoir !

    Par |

     

    Dahou Ould Kablia, ministre de l'intérieur

    Dahou Ould Kablia, le ministre de l’intérieur, a souligné hier qu’il était interdit d’utiliser les sigles de partis ayant existé avant 1962. Il faisait référence à ces anciens militants du Parti du peuple algérien (PPA) qui souhaitent voir leur parti légalisé pour revenir sur la scène politique.

    Mais alors, quelle est le fondement législatif sur lequel s’appuie le ministre de l’intérieur pour interdire le retour du PPA tout en laissant le FLN poursuivre ses activités ? Ce deux poids deux mesure interpelle et interroge. Le Front de libération nationale n’est-il pas né avant 1962 ? Mieux encore : le sigle FLN qui représente la lutte pour l’indépendance du peuple algérien ne mérite-t-il pas qu’il soit rendu aux Algériens ? Que Belkhadem et ses groupies n’en fassent plus leur fonds de commerce comme l’ont fait au demeurant les sinistres hérauts de l’article 120 par le passé ?  

    Le  FLN fait partie du patrimoine de l’Algérie sans exclusive. A contre-emploi, depuis 1962, il a servi de courroie de propagande pour les régimes successifs ; il a essuyé les inconséquences, errements et autres mensonges des féodalités politiques qui ont mis sous séquestre l’Algérie et son histoire.

    Un demi-siècle après l’indépendance, il est temps de le rendre aux Algériens.

    La semaine dernière, une vingtaine de députés ont déposé un projet de loi pour ajouter le FLN/ALN aux neuf autres symboles de la Révolution déjà consacrés, à savoir l’hymne national officiel, le chahid, le moudjahid, la veuve de chahid, les cimetières de chouhada, les musées du moudjahid, les hauts faits historiques, les places et lieux abritant les stèles commémoratives. "L’objectif de cette initiative, expliquait Ali Brahimi, un des signataires du projet de loi, n’est pas d’effacer toute trace de la Révolution nationale, mais de préserver la mémoire et de l’extraire aux jeux politiciens".

    Les nouveaux partis doivent patienter

    Les réformes avancent au rythme que veut bien leur donner le gouvernement et le président Bouteflika. Très lentement.

    "L’agrément de nouveaux partis politiques se fera une fois le projet de loi (organique relative aux partis politiques) adopté par le Parlement avec ses deux chambres", a déclaré M. Ould Kablia. Le ministre des l’Intérieur a invité toute personne ou partie désireuse de créer un parti politique à "se préparer" à cet effet en constituant le dossier avec les pièces administratives requises. Il a ajouté que si le dossier était conforme à la loi, le parti postulant obtiendrait l’agrément.

    Si nous n’étions pas habitués aux louvoiements de langage et autres tête-à-queue des officiels algériens, nous aurions applaudi la déclaration. Mais, il n'y a aucun signe emprunt de cette volonté sincère d'ouverture. Les preuves ? Elles sont nombreuses. Comme cette promesse faite par le ministre de la Communication d'ouvrir la télévision et la radio aux acteurs de la vie politique et sociale.

    En attendant que le projet de loi passe, certains nouveaux partis ont déjà déposé leur dossier au ministère de l'intérieur. Avec quelques mésaventures comme Jil Jadid. Cependant au rythme où vont les "réformes", il  est fort à parier que toutes ces formations politiques en devenir risquent de ne pouvoir prendre part aux prochaines élections législatives prévues au printemps.

    Sofiane Ayache