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  • Sawiris critique Bouteflika : Djezzy bientôt ruiné !

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    Quelques jours à peine après ses graves accusations contre le président Bouteflika, l’accusant d’être derrière toutes les autorisations d’investissement octroyées aux sociétés étrangères, Naguib Sawiris, patron d’Orascom Telecom, va faire face à une plainte déposée contre Djezzy par la Banque Centrale d’Algérie. Elle concerne de présumées fausses déclarations dans les activités financières de la filiale algérienne d’Orascom
    L’opérateur Orascom Telecom Algérie (OTA – Djezzy) s’est vu notifié une exigence de paiement d’arriérés d’impôts et son directeur général, Tamer El Mahdi, fait l’objet d’une plainte pour fausse déclaration indique aujourd’hui l’agence Reuters citant des « sources gouvernementales » sans les identifier.
     Les responsables d’Orascom au Caire et à Alger se sont abstenus de commenter la nouvelle. Celle-ci intervient alors qu’une polémique à distance a opposé les responsables algériens au patron d’Orascom Telecom Holding (OTH). Naguib Sawiris avait en effet déclaré, à partir de Londres, que son entreprise était « punie » en raison de sa réussite. « Nous avons atteint une part de marché de plus de 70% dans les télécoms où il y a trois acteurs. Nous sommes les plus grands et ils ont commencé à exercer des pressions sur nous pour la simple raison que nous étions très rentables et que nous avons réussi » a déclaré Naguib Sawiris, au sommet des marchés émergents organisé par The Economist.
    " Aucun investissement ne peut se faire en Algérie ‘’sans la bénédiction’’ de Bouteflika, a ajouté Sawiris.


    Le ministre algérien de la Poste et des technologies de l’information et de la communication, M.Moussa Benhamadi, avait rejeté les accusations de pressions formulées par le milliardaire égyptien. «Aucune pression n’est exercée par l’Algérie sur OTA » a-t-il déclaré en soulignant que l’Etat algérien ne fait que « veiller à l’application du droit algérien. Ce même droit qui a permis à OTA de créer une société en Algérie ». « Cette société est algérienne et obéit au droit algérien », a-t-il déclaré. Le gouvernement algérien a fait valoir son droit de préemption dans le rachat de Djezzy et s’est opposé à un projet de vente au sud-africain MTN. Les négociations entre le gouvernement et Orascom pour le rachat de Djezzy n’ont pas encore été entamées.

    L.M.

  • patron de ota chez les flic

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    Tamer El Mahdi, le Directeur Général (DG) de Djezzy, est convoqué mercredi par la police pour être interrogé sur des accusations d'infraction à la législation des changes et des mouvements de capitaux. 

    L'opérateur de téléphonie mobile Djezzy se retrouve une fois encore dans l'oeil du cyclone. Mais cette fois-ci, ce n'est pas le fisc qui l'accable, mais bel et bien la Banque d'Algérie qui accuse le DG de Djezzy  de graves infractions à la législation des changes en vigueur dans notre pays. 

    Un communiqué du groupe Orascom Telecom Holding (OTH) publié mercredi matin à la Bourse du Caire révèle ainsi que Tamer El Mahdi sera bel et bien entendu au cours de cette journée par la Police et devra à cette occasion fournir des éclaircissements sur cette affaire qui risque de compromettre l'avenir de Djezzy en Algérie. 

    En clair, Tamer El Mahdi est soupçonné de transférer illégalement des devises à l'étranger. Si ces accusations s'avèrent vrais, le DG de Djezzy risque d'être puni d’une peine d’emprisonnement de deux ans à sept ans et d’une amende qui ne saurait être inférieure au double de la somme sur laquelle a porté l’infraction et de la confiscation du corps du délit et des moyens utilisés pour la fraude. 

     

    C'est dire donc que la situation des dirigeants de Djezzy ne cessent de se détériorer en Algérie. Et cela suffit largement pour semer le trouble parmi les travailleurs de Djezzy qui s’inquiètent sérieusement pour leur avenir car aujourd'hui tout indique que le bras de fer entre le gouvernement et Djezzy s'apprête à prendre des dimensions alarmantes.

    Il faut dire que plusieurs observateurs s'attendaient d'ailleurs à de nouvelles hostilités entre ces deux adversaires surtout après les déclarations incendiaires de Naguib Sawiris au Forum  The Economist organisé à Londres.

    A vrai dire, les accusations protées par l'homme d'affaire égyption, Naguib Sawiris, n'ont pas manqué de susciter une vague d'indignation parmi les responsables Algériens. Ces derniers semblent être décidés à chasser Orascom Télécom des affaires en Algérie. Est-ce la fin alors du séjour doré du Holding de Sawriris en Algérie ?