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    Une conférence-débat de la Laddh interdite à Alger



     

     

    La wilaya d’Alger refuse d’autoriser la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme (Laddh) à organiser une conférence‑débat à l’occasion de la journée mondiale des droits de l’homme. L’événement devait avoir lieu samedi 10 décembre à l’hôtel El‑Biar (Alger). Cette interdiction pure et simple émanant de la Direction de la réglementation et des affaires générales (DRAG) de la wilaya inspire ce commentaire au président de la Laddh : « L’arbitraire ne réforme pas et ne se réforme pas », intitule‑t‑il un communiqué publié ce jeudi. Dans ce document, Me Mostefa Bouchachi signale également le refus essuyé par son bureau de Boumerdès à une demande d’autorisation pour la location d’une salle de conférence. Il voulait y organiser une conférence‑débat lundi autour de la citoyenneté et des droits de l’homme.

     

     

     

    Rappelant qu’un wali ne peut interdire de telles manifestations qu’en cas de risque réel de trouble à l’ordre public, la Ligue s’interroge : « Les activités de promotion des droits de l’homme constituent‑elles une telle menace ? » Selon elle, la volonté des autorités d’interdire toutes les actions à destination de la société prouve une chose : « Malgré l’abrogation formelle de l’état d’urgence, celui‑ci reste en vigueur ». « Le pouvoir algérien prouve, à travers ces pratiques arbitraires, qu’il est incapable de se réformer ni de réformer », ajoute la LADDH qui considère que le pouvoir actuellement en place constitue le principal obstacle « à toute évolution démocratique ».