73 personnes ont été admises entre lundi et mardi au service d’urgences de l’hôpital Mohamed Boudiaf de Ouargla. Un seul dénominateur commun : la consommation d’un qalb ellouz douteux dans les heures qui ont précédé leur admission.
Les victimes présentaient des signes aigus d’intoxication alimentaire à savoir des vomissements, de fortes diarrhées et des maux de tête persistants. Des soins ont été prodigués à ces victimes visiblement très paniquées par la situation qui ont toutefois quitté l’hôpital Mohamed Boudiaf quelques heures après leur admission excepté cinq d’entre elles jugée préoccupantes. Une femme enceinte, sérieusement secouée par son état a vu son séjour à l’hôpital se prolonger pour la mettre hors de danger ainsi que son fœtus qui ont été maintenus sous observation médicale.
Le directeur par intérim de l’hôpital Mohamed Boudiaf a par ailleurs confirmé que tous les malades admis dans le cadre de cette intoxication collective ont quitté son établissement mercredi.
Intoxication au lait, intoxication au qalb ellouz, il s’avère que la vente à l’étal au niveau de l’avenue Ché Guevara soit encore une fois pointée du doigt en ce mois sacré ou toutes sortes de marchandises sont exposées à même le sol ou presque en plein ai sous des températures caniculaires et des coins à forte fréquentation pédestre et véhiculée engendrant toutes sortes de pollutions.
Malgré l’intensification du contrôle des denrées durant le ramadan, c’est toute une révision de la façon de faire et d’être de ces commerçants qui est à réviser, il est en effet loisible de remarquer à l’œil nu et de bien loin que les conditions d’hygiène sont au degré zéro. Peut-il en être autrement à 50 degrés à l’ombre !