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  • La classe politique réagit

    APRÈS LE DISCOURS DE BOUTEFLIKA À SÉTIF

    Une fois n’est pas coutume, le discours du président de la République fait l’unanimité. Les partis politiques, même les opposants, considèrent la fin de la légitimité historique comme une nécessité absolue. Ils craignent cependant que l’option ne suscite des résistances au sein même de l’entourage de Bouteflika.
    Nordine Aït Hammouda (ancien député RCD) :
    «Avec la reine d’Angleterre, Bouteflika est le plus vieux chef d’Etat de la planète. A Sétif, il s’est auto-flagellé. Il reconnaît la fin de la légitimité révolutionnaire tout en oubliant que c’est avec lui que cette légitimité a commencé en 1962 et que ce n’est que cinquante années plus tard qu’il s’en rend compte enfin. Je suis d’accord avec le constat qu’il fait sur la méconnaissance des jeunes de l’histoire mais je n’oublie pas que c’est lui et son chef Boumediène qui ont emprisonné Boudiaf, assassiné Khider, mis en prison Ben Bella et séquestré les corps de Amirouche et de El Haouès.»
    Noureddine Bahbouh (président de l’Union des forces sociales et démocrates) :
    «Cinquante années après l’indépendance, c’est un discours qui était attendu. Le passage du flambeau est une nécessité absolue. Nous avons une génération qui a cinquante ans et qui n’a jamais été aux commandes du pays. Il n’est jamais trop tard pour bien faire, espérons seulement qu’il n’y aura pas de résistances par rapport à ce discours.»
    Sofiane Djilali (président Jil Djadid) :
    «C’est la première fois que nous sommes d’accord avec Bouteflika. Nous considérons qu’il est sur la bonne voie pourvu qu’il n’y ait pas de résistances.»
    Moussa Touati (président du Front national algérien) :
    «Le FNA, depuis sa création, a appelé à la fin de la légitimité historique pour le passage du flambeau. Nous considérons que le pouvoir populaire est la seule alternative. le président a raison. Le personnel politique en exercice a atteint ses limites. Le président voit juste et on espère que ceux qui l’entourent partagent le même avis que lui.»
    N. I.