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réserves de l'algérie

  • l'algerien na rien vu de l'argent du petrole meme la libre échange, c'est les gouvernant corrumpus qui tirent profit.


    Zone maghrébine de libre échange : les réserves de l'Algérie

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       	L'Algérie a émis des réserves concernant son adhésion  à la Zone maghrébine de libre échange, notamment la proposition de certains  pays maghrébins d'élargir l'accord en cours de discussion à la libre circulation  des personnes. 

    zoom | © aloufok.net

    L'Algérie a émis des réserves concernant son adhésion  à la Zone maghrébine de libre échange, notamment la proposition de certains  pays maghrébins d'élargir l'accord en cours de discussion à la libre circulation  des personnes. 

    L'Algérie a émis des réserves concernant son adhésion  à la Zone maghrébine de libre échange, notamment la proposition de certains  pays maghrébins d'élargir l'accord en cours de discussion à la libre circulation  des personnes, a indiqué jeudi le ministre du Commerce Mustapha  Benbada. 

    Le projet de cette Zone de libre échange a fait l'objet de plusieurs  discussions au niveau de l'Union du Maghreb Arabe (UMA), dont la dernière a  été tenue en juin 2010 en Libye, a déclaré le ministre en marge d'une séance  de l'APN consacrée aux questions orales.  "Lors de cette rencontre, qui a rassemblé les ministres du Commerce  de l'UMA, l'Algérie a émis des réserves sur certains points introduits dans  le projet de la convention relative à la création d'une Zone de libre échange  commerciale", a-t-il précisé.    

    Selon le ministre, cette convention négociée à Tripoli, a comporté certains  dispositifs, qui dépassaient le cadre commercial de cet accord, que l'Algérie  a refusé de faire passer malgré le "forcing" exercé par d'autres pays membres  de l'Union. Ces pays, poursuit le ministre, voulaient élargir le dispositif d'échange  commercial, à la libre circulation des personnes et à des avantages dans l'octroi  des marchés publics.         

    "Nous avions émis des réserves contre un certain nombre de dispositifs  qui ont été introduits au niveau du projet de la convention relative à la Zone  de libre échange. Le document (présenté) parlait de libre circulation des personnes,  et de libre circulation des marchandises et de certaines questions liées  aux marchés publics", a-t-il fait encore fait savoir.  

    La partie algérienne "a proposé que le projet se limite à la zone de  libre échange commerciale", à l'instar de l'accord signé avec le reste des pays  arabes dans le cadre de la Zale, a-t-il révélé.  La position de l'Algérie, découle d'une "vision d'ensemble", celle de  la protection de son économie, dira-t-il.         

    De ce fait, elle a informé ces partenaires de l'UMA qu'elle allait dans  le cadre de cette vision imposer une liste négative des produits qui ne seront  pas concernés par cet échange afin de protéger son industrie. L'autre dispositif intégré dans ce projet de convention comporte, par  ailleurs, l'octroi de certains avantages dans le cadre de l'attribution de marchés  publics. 

    Selon Mustapha Benbada, "deux pays ont demandé à ce que leurs entreprises  bénéficient des mêmes avantages accordés aux entreprises nationales dans le  cadre de l'octroi des marchés publics".   "Ils veulent avoir des avantages dans l'actuel programme quinquennal  2010-2014 et profiter de la mise en service de l'autoroute Est-Ouest pour faciliter  l'écoulement des produits agricoles et industriels sans restriction", a poursuivi  Benbada.  

     Pour l'Algérie, "il y a des considérations sécuritaires, sanitaires  et encore d'autres relatives à la circulation des personnes qu'il faut prendre  en compte dans ce genre d'accord", a expliqué le ministre.   "Sur le plan du principe, nous sommes d'accord pour la création de cette  zone mais il faut absolument que tous les membres prennent en considération  les préoccupations des uns et des autres", a conclu Mustapha Benbada pour résumer la position algérienne.           

    El Watan.com