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selon le washington post

  • Selon le Washington Post, l'opposition syrienne a été secrètement financée par les Etats-Unis

     

    Nouvelle manifestation contre le pouvoir syrien à Banias, le 17 avril 2011.
    Nouvelle manifestation contre le pouvoir syrien à Banias, le 17 avril 2011.
    REUTERS/Stringer
    Par RFI

    La contestation du pouvoir en place est toujours très forte en Syrie. Des heurts entre manifestants et forces de l’ordre ont fait plusieurs morts dans la nuit du dimanche 17 au lundi 18 avril 2011 dans la ville de Homs. Et alors que de nouvelles manifestations sont attendues ce lundi, le quotidien américain Washington Post révèle que des groupes de l'opposition syrienne ont été secrètement financés par les Etats-Unis.

    Barada TV est une chaîne de télévision, qui porte le nom d'une rivière qui traverse le cœur de la ville de Damas mais, qui est basée à Londres. Cette chaîne a commencé à émettre en Syrie en avril 2009. Ses programmes se sont étoffés ces dernières semaines pour couvrir la vague de contestation sans précédent qui secoue la Syrie.

    Barada TV ne cache pas ses liens avec le Mouvement pour la justice et le développement, un réseau d'opposants syriens exilés à Londres. Mais dans son édition de ce lundi, le Washington Post révèle que ce mouvement a reçu ces cinq dernières années pas moins de six millions de dollars du département d'Etat américain.

    Se basant sur des télégrammes diplomatiques diffusés par WikiLeaks, le quotidien américain précise que des figures de l'opposition syrienne ont commencé à être financées sous la présidence de George W.Bush, en 2005, à partir du moment où son administration a rompu ses relations politiques avec Damas.

    Toujours selon le Washington Post, ces financements se sont poursuivis sous l'ère Obama, même si la nouvelle administration américaine a favorisé un rapprochement politique avec Damas. Damas où la Maison Blanche a réinstallé un ambassadeur en janvier, pour la première fois depuis six ans.