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sont réduits selonla laddh

  • Droits de l’homme : « les espaces d’expression sont réduits »selon la Laddh

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    Opposition à toute expression d’opinion, limites des espaces d’expression, répression….la situation des droits de l’homme à Alger n'est pas du tout reluisante selon la section locale de la Laddh.

    «  On n’a pas de liberté d’expression. Les vrais espaces d’expression sont fermés. Ceux qui restent n’ont pas un grand effet », a déclaré ce matin à Alger M.Dabouz, président du bureau d’Alger de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme (Laddh). Il parle notamment du champ audiovisuel qui reste fermer à certaines opinions.

    M.Dabouz qui a présenté le rapport du bureau d’Alger sur la situation des droits de l’homme  durant le premier trimestre 2012  a noté différentes atteintes aux droits fondamentaux notamment, les libertés collectives et individuelles, droit d’expression, et d’autres atteintes aux droits de l’homme par l’administration.

    La ligue demande aux pouvoirs publiques de « cesser immédiatement la répression en cours contre les manifestations des citoyens qui revendiquent des conditions de vie décentes ainsi que les syndicalistes qui luttent pour l’amélioration  du cadre de travail », a déclaré le conférencier.

    A une question sur l’enregistrement d’éventuels  cas de tortures Dabouz a répondu que son bureau n’a jamais été saisi sur de pareils cas mais la torture morale est le lot constamment subi par les algériens.  

    Présent dans la salle, M.Kerchouche Abdelhakim semble être le meilleur témoin. Cadre gestionnaire dans une entreprise publique,  M.Kerchouche a passé quatre ans en détention préventive pour dilapidation et faux et usage de faux, avant d’être blanchit par la justice.

    Le traitement « inhumain » qu’il a subi en prison a fait de lui un aveugle, diabétique, hypertendu et insuffisant rénal. Lui et ses quatre collègues qui ont subit le même sort sont maintenant sans emplois après avoir quitter la prison.

    «L’entreprise qui nous emploie refuse de nous réintégrer bien qu’une décision de justice l’ordonne », a raconté M.Kerchouche. «  Je suis la victime d’une injustice du système administratif, judiciaire et policier algérien alors que nous sommes au temps des réformes », a-t-il enchainé. Une action de protestation sera bientôt organisé à Alger.  

    Mina Adel