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temporise avec les vampires

  • Le SNPSP menace


    IL DÉNONCE LES INTIMIDATIONS ET LES PRESSIONS AUXQUELLES IL FAIT FACE



    Après une absence marquée, le président du Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP), Lyes Merabet, a révélé hier les menaces et les intimidations auxquelles le syndicat fait face.

    Dans une conférence animée au siège du syndicat à Alger, il a déclaré que toutes les directions sanitaires ont été destinataires de correspondances provenant des organismes régionaux de déontologie de médecine. Ces correspondances menaceraient d'exclusion tout praticien de la santé publique qui ne fait pas son inscription dans l'instance dont il dépend, et ce après avoir réglé les retards sur les paiements de participation enregistrés depuis 1998.

    Ce que l'organisation syndicale a complètement rejetée. Dénonçant la pression à laquelle ils font face, M. Merabet a affirmé que des syndicalistes dans plusieurs wilayas sont menacés d'expulsion, notamment à Ouargla, Constantine et Bordj Bou Arréridj. Merabet a affirmé que si cette décision n'est pas révisée, le syndicat exigera un bilan détaillé des créances financières de ces organismes depuis 1998.

    Il s'est interrogé par la même occasion sur l'objectif de cette mesure, au moment où l'ordre de déontologie a mis de côté certains principes, comme le fait de permettre à des cadres de se présenter aux élections alors qu'ils cumulent plusieurs sanctions. L'orateur a par ailleurs fixé un ultimatum au ministère de la Santé jusqu'au 30 mars, afin qu'il respecte les engagements pris lors de la dernière rencontre du 23 février. 
    Le syndicat, selon le même intervenant, n'hésitera pas à recourir au mouvement de contestation.

    Le conseil national du syndicat doit se réunir à la mi-avril afin d'évaluer la prise en charge des revendications de la corporation par la tutelle. Le syndicaliste a également abordé les problèmes qui règnent dans le secteur de la santé publique, notamment les pénuries récurrentes de médicaments. Il a, en outre, exprimé sa surprise quant à la disponibilité de certains vaccins dans le secteur privé proposés à des prix inaccessibles, alors qu'ils ne sont pas disponibles dans le secteur public.