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tiens lisez

  • le vrai probleme de l' algerie et la france c'est la bombe atomique de regane 2 et ces repercution sur long terme et basta!!!!! un r4 missier rafartiti

     

    Algérie-France : on relance pour mieux reculer
    Par : Mustapha Hammouche
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    Cela s’est passé comme d’habitude. D’abord une indiscrétion : Raffarin est nommé “Monsieur Algérie” par le président Sarkozy.  “Monsieur France en Algérie” ne sera connu que la veille de la visite de l’ancien Premier ministre de Chirac. C’est difficile d’assumer le titre de “Monsieur France” dans le pays où le crime absolu est le crime d’appartenance aux groupes  “Hizb França”.
    Mais on n’a pas été chercher loin : pas un notable sénateur, pas un ancien Premier ministre qui a connu l’épopée illusoire du “traité d’amitié” ; non, simplement le tout nouveau ministre de l’Industrie, de la Promotion de l’investissement et de la PME.
    On en est donc revenu des “traité d’amitié”,     “refondation” et autres “partenariat stratégique”. On parle affaires. Et Raffarin semble bien imprégné de ce qui peut se faire en la matière ; il nous sert même les formules dont nous pouvons revendiquer la paternité : du “partenariat gagnant-gagnant”, on en aura pour notre argent, sauf que pour la “douzaine de projets” envisagés, la moitié seulement sont “bien avancés” et, donc, aucun n’est finalisé !  Il n’y a que Benmeradi, “Monsieur France” algérien, qui parle de l’usine de montage Renault comme Temmar parlait de la première voiture algérienne. D’une virtualité. Car enfin, Renault actionnaire à 49% dans Renault-Algérie…! C’est connu : si le protectionnisme peut décourager les investissements extérieurs, il ne peut pas réduire la demande de consommation locale ; il repousse les investisseurs et attire les fournisseurs.
    Cela fait quelque temps qu’ayant fait le tour de la question,
    les pays industrialisés nous délèguent, en guise d’interlocuteur, leurs représentants commerciaux : la ministre du Commerce
    de Suède en juin, la secrétaire d’État française au Commerce extérieur en septembre, la directrice générale adjointe de
    l’Agence gouvernementale britannique pour le Développement
    du Commerce Extérieur et de l’Investissement en octobre,
    à titre d’exemples. Mais il n’est pas question de chercher l’arnaque de cette nouvelle formule de la pratique des relations bilatérales qui, comme on peut l’observer, n’est pas propre aux rapports
    avec la France. Il s’agit juste de constater que l’Algérie a
    basculé du statut de potentiel partenaire global au rang de simple marché. Bien sûr, il y a lieu de noter la délicatesse de ceux
    qui nous démarchent et qui nous délèguent des VRP de luxe,
    de la trempe de Jean-Pierre Raffarin. Mais on sent, dans le
    propos même du concerné, que l’initiative procède plus de l’entretien de la cordiale relation que de la perspective d’une réelle coopération.
    Avec la France particulièrement, Raffarin et Benmeradi sont chargés de faire du bruit autour d’un partenariat prometteur là où les contraintes internes interdisent toute perspective de décollage des relations. Il y a comme une encombrante nécessité de bilatéralité approfondie. Dans ce dilemme du tout ou rien propre à ces deux pays, que ni l’un ni l’autre ne peuvent assumer, l’un et l’autre s’entendent alors sur l’idée de faire semblant.
    Ce qui les oblige à réduire leurs prétentions de   “pacte d’amitié” et de “partenariat stratégique” à une œuvre de prospection économico-commerciale. Quitte à la présenter comme une opération, une autre encore, de relance. Il y a des tas de chantiers comme ça chez nous : moins ils progressent, plus on les relance. Et inversement.

    M. H.
    musthammouche@yahoo.fr