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tu cause

  • l’ambassadeur de france à alger xavier driencourt à jijel “L’avenir entre l’Algérie et la France ne peut être que bon”.tu cause hein!!!!!!

     

    Par : SAOU MOULOUD

    Pour la première fois, une rencontre entre les anciens combattants algériens et français aura lieu la semaine prochaine à Alger, a annoncé l’ambassadeur.

    “L’excellence de nos relations doit être accompagnée d’une coopération renforcée et mutuellement avantageuse pour les deux pays”, a affirmé, avant-hier, l’ambassadeur de France en Algérie, M. Xavier Driencourt, lors d’un point de presse, à l’issue d’une courte virée à Jijel.
    L’ambassadeur, accompagné du consul général de France à Annaba, a fait le point sur plusieurs questions relatives aux relations bilatérales entre les deux pays, entre autres, l’investissement français en Algérie, l’affaire des sept moines de Tibhirine, l’enlèvement des ressortissants français dans le Sahel et le dossier des visas.
    À ce propos, M. Xavier Driencourt a affirmé que “le consulat de France délivre 140 000 visas chaque année". En effet, grâce à l’entrée en vigueur de la nouvelle organisation dans le traitement des demandes de dossiers le nombre de visas a augmenté sensiblement depuis 2008, notamment en ce qui concerne la durée d’attente d’une réponse qui est, aujourd’hui, de 10 jours. Sur le plan de l’investissement en Algérie, l’ambassadeur de France a évoqué les entreprises françaises installées dans le pays. “Nous avons 430 filiales d’entreprises françaises qui travaillent en Algérie. Je cite, entre autres, l’entreprise de fabrication de pneus Michelin qui s’est installée en Algérie en 1963 et qui est actuellement la première entreprise d’exportation algérienne après Sonatrach”, dira M. Driencourt. Et d’ajouter : “Les entreprises françaises sont satisfaites de travailler en Algérie, autrement on ne serait pas ici à en parler”. Plus explicite, M. Xavier Driencourt rappellera que les liens forts entre l’Algérie et la France, indépendamment des maladresses commises de part et d’autre, englobent pratiquement tous les secteurs d’activité. Cela, même si l’on sait aujourd’hui que l’Algérie a décidé de conclure des accords de partenariat avec d’autres pays étrangers. “Les relations entre la France et la Namibie, par exemple, sont très simples puisqu’elles se limitent à un seul secteur, contrairement à l’Algérie où tous les secteurs sont couverts par des investisseurs français”.
    L’histoire commune des deux pays n’est pas en reste puisque, pour la première fois, une rencontre entre les anciens combattants algériens et français qui ont participé à la guerre de Libération, aura lieu la semaine prochaine à Alger, dans le but de renforcer les relations entre les deux pays, selon l’ambassadeur, “elles ne peuvent être que bonnes”.
    Sur un autre volet, et non des moindres, l’ambassadeur de France en Algérie a abordé, sans être prolixe, l’affaire des moines de Tibhirine ainsi que la prise d’otages des ressortissants français dans le Sahel. À cet effet, le représentant diplomatique français a mis un terme aux supputations sur un éventuel dialogue avec l’Aqmi, en affirmant que la France n’a jamais dialogué avec les ravisseurs, même lors de l’enlèvement des journalistes français en juillet dernier, et que si la presse a rapporté de telles informations, libre à elle d’assumer sa responsabilité dans cette affaire. Il va sans dire que même si la France veut peser de tout son poids dans la région, il n’en demeure pas moins que la solution pour libérer les otages français se trouve dans les pays du Sahel, dont l’Algérie qui, faut-il le rappeler, n’est pas prête à céder du terrain à l’Aqmi, et encore moins faire des concessions d’ordre pécuniaire, surtout si l’on tient compte de son expérience dans la lutte antiterroriste.
    Enfin, s’agissant de l’affaire des moines de Tibhirine, M. Xavier Driencourt n’a pas été prolixe sur le sujet sauf pour dire que le film Des dieux et des hommes, retrace la vie des sept moines en Algérie. Le film n’est, en aucun cas, selon lui, un document sur la vérité de leur assassinat qui a fait couler beaucoup d’encre après la sortie médiatique du général François Buchwalter, l’attaché militaire français à Alger, en 1996. Selon ce dernier, les sept religieux ont été tués par des tirs de l’armée algérienne et non par des terroristes.