mstfa yazid
D’anciens ministres, trois mois avant l’entrée en jeu des prochaines campagnes électorales, reviennent à la charge pour fonder un parti politique.
Ajouté à l'appel de certains partis islamistes aux militants du FIS de s'engager dans la politique sous leur banniere, l'éclosion de ces partis semble obeir à une nouvelle stratégie du régimepour surfer sur le deferlante qui emporte les regimes issus de coups d'états militaires .
Si la stratégie est nouvelle , sa logique ne l'est pas : il s'agit de deux processus distincts et inversés , déjà tentés par un régime tout proche qui, même honni et denoncé publiquement, reste, dans les faits le laboratoire , si ce n'est pas le modele , depuis 1962 : le Maroc.
En declenchant , en même temps , les deux processus déjà tentés au Maroc, le regime algérien tend à :
-encore plus atomiser l'opinion publique algerienne autour de pôles dont il contrôle la conception , la naissance et la survie .Pour ce faire , les militaires aux commandes à Alger , vont faire à des figures , puisées dans les partis en crise et dans l'administration , vont les persuader de la justesse de "leurs" initiatives et vont pourvoir à leurs besoins financiers.
-parallelement à cette agitation de "couveuse" , certains partis dits de la mouvance islamiste , ont reçu le feu vert pour "marketiser" et séduire les trés nombreux algériens fidèles irreductibles au FIS .
Le but de cette operation , qui ressemble au détail prés à celle montée par Hassa 2 à l'époque quand il chargea un de ses fideles : le docteur Khatib , pour "recuperer" une fraction d'islamistes , à l'epoque pure et dure , dont l'un des dirigeants , Mr Benkirane, est actuellement chef de gouvernement. Ainsi le PJD est né dans l'utérus de l'ex Al Haraka Addoustouria , vague parti d'appoint présidé par feu Khatib.
A la lumière de cet antécedent , il devient plus clair que, contrairement à ce qui est largement pensé en Algérie, Mr Soltani et les autres ne sont plus en rupture avec le regime que leurs déclarations s'avertuent à le demontrer.
Ils sont appelés à la rescousse d'abord pour procéder au "lifting" politique rendu emperatif par la menace que le printemps arabe fait peser sur le regime et, accessoirement remplacer , au pied levé, Mr Belkhadem qui semble avoir echoué dans sa mission de recuperation (par le FLN) des mêmes islamistes .
Le recours à ces partis annonce, aussi, la sortie certaine de Belkhadem du jeu politique en Algerie et , probablement , une mise en eteignoir du FLN : ce dernier , qui souffre déjà d'une crise interne feroce, tire trop de casseroles derriere lui et ses principes ne federent plus les algeriens.
Seulement , ce savant jeu de lego que le régime algérien est en train de monter( parce que sa marge de manoeuvre s'est reduite à une peau de chagrin) ne risque t il pas de se transformer en jeu de roulette russe ?
La greffe prévue reusssira t elle dans une environnement politique et socio-culturel pas encore bien élaboré ? les vélleités ethniques et regionales, les luttes des classes existantes et le "formatage" destructeur du FLN subit par les algeriens , ne risquent ils pas de transformer ce plan en une brezina où les joutes internes seront plus exacerbées pour, encore, rendre la situation qui prevaut plus violente et plus destructrice ?
Ajouté à l'appel de certains partis islamistes aux militants du FIS de s'engager dans la politique sous leur banniere, l'éclosion de ces partis semble obeir à une nouvelle stratégie du régimepour surfer sur le deferlante qui emporte les regimes issus de coups d'états militaires .
Si la stratégie est nouvelle , sa logique ne l'est pas : il s'agit de deux processus distincts et inversés , déjà tentés par un régime tout proche qui, même honni et denoncé publiquement, reste, dans les faits le laboratoire , si ce n'est pas le modele , depuis 1962 : le Maroc.
En declenchant , en même temps , les deux processus déjà tentés au Maroc, le regime algérien tend à :
-encore plus atomiser l'opinion publique algerienne autour de pôles dont il contrôle la conception , la naissance et la survie .Pour ce faire , les militaires aux commandes à Alger , vont faire à des figures , puisées dans les partis en crise et dans l'administration , vont les persuader de la justesse de "leurs" initiatives et vont pourvoir à leurs besoins financiers.
-parallelement à cette agitation de "couveuse" , certains partis dits de la mouvance islamiste , ont reçu le feu vert pour "marketiser" et séduire les trés nombreux algériens fidèles irreductibles au FIS .
Le but de cette operation , qui ressemble au détail prés à celle montée par Hassa 2 à l'époque quand il chargea un de ses fideles : le docteur Khatib , pour "recuperer" une fraction d'islamistes , à l'epoque pure et dure , dont l'un des dirigeants , Mr Benkirane, est actuellement chef de gouvernement. Ainsi le PJD est né dans l'utérus de l'ex Al Haraka Addoustouria , vague parti d'appoint présidé par feu Khatib.
A la lumière de cet antécedent , il devient plus clair que, contrairement à ce qui est largement pensé en Algérie, Mr Soltani et les autres ne sont plus en rupture avec le regime que leurs déclarations s'avertuent à le demontrer.
Ils sont appelés à la rescousse d'abord pour procéder au "lifting" politique rendu emperatif par la menace que le printemps arabe fait peser sur le regime et, accessoirement remplacer , au pied levé, Mr Belkhadem qui semble avoir echoué dans sa mission de recuperation (par le FLN) des mêmes islamistes .
Le recours à ces partis annonce, aussi, la sortie certaine de Belkhadem du jeu politique en Algerie et , probablement , une mise en eteignoir du FLN : ce dernier , qui souffre déjà d'une crise interne feroce, tire trop de casseroles derriere lui et ses principes ne federent plus les algeriens.
Seulement , ce savant jeu de lego que le régime algérien est en train de monter( parce que sa marge de manoeuvre s'est reduite à une peau de chagrin) ne risque t il pas de se transformer en jeu de roulette russe ?
La greffe prévue reusssira t elle dans une environnement politique et socio-culturel pas encore bien élaboré ? les vélleités ethniques et regionales, les luttes des classes existantes et le "formatage" destructeur du FLN subit par les algeriens , ne risquent ils pas de transformer ce plan en une brezina où les joutes internes seront plus exacerbées pour, encore, rendre la situation qui prevaut plus violente et plus destructrice ?