Noureddine Belmouhoub, Le Quotidien d'Algérie, 1er novembre 2011
Le 31 Octobre des policiers en tenue se sont présentés à mon domicile pour me faire part de ma convocation chez Monsieur le Juge d’instruction de la 3éme Chambre du Tribunal d’Alger –Sidi M’Hamed, suite à la plainte que j’ai déposé auprès du Parquet général d’Alger le 30 Octobre 2011 sous le N° 11/22508. Absent de mon domicile, les policiers en question ont fait part à ma jeune belle sœur, qu’ils étaient porteurs d’une convocation me concernant. Cette dernière a refusé d’accuser réception de cette convocation, ce qui est son droit le plus absolu d’autant qu’elle n’est pas mandatée par moi pour le faire. Les dits policiers sont repartis, et je fus avisé par elle téléphoniquement de ce passage. Un instant plus tard, j’ai reçu un coup de téléphone, et l’interlocuteur s’est présenté comme étant le commissaire de police, et me fit part que je devais me présenter au Tribunal de Sidi M’Hamed. Cependant je lui ai expliqué que je ne pouvais – indépendamment de ma volonté – le faire le même jour, dés lors que je me trouvais hors d’Alger.
Le lendemain soit le 31/11/2011, des policiers se sont représentés encore chez moi et insistèrent pour que ma belle-sœur, réceptionne la convocation qui m’était destinée. Ma belle-soeur refusa de réceptionner cette convocation et de signer, ce qui fera dire à l’un des policiers :
- « Si tu refuses de la signer, nous viendrons le chercher à 03h du matin » !!!!!!!!!!
Ces derniers finirons par remettre la dite convocation à mon frère, lequel, me l’a transmise,. Je me suis présenté le même jour à 14 h chez Mr le Juge de la 3éme Chambre du Tribunal de Sidi M’Hamed, lequel m’a reçu avec courtoisie et enregistré ma plainte conformément à la loi.
Ce matin lorsque ma belle sœur me fit part du comportement menaçant et inadmissible de ce policier, je me suis immédiatement présenté au Commissariat de la 4éme Sureté Urbaine, où ma réclamation fut prise très à la légère de la part d’un fonctionnaire qui s’est présentée à moi comme étant le Commissaire de police, il ira jusqu’à me dire : « Aujourd’hui nous ne sommes plus dans les années où le policier pouvait faire ce qu’il voulait ». Il mettra même en doute mes dires en m’affirmant que l’agent de police n’avait proféré aucune menace de ce genre. Ce qui est effarant, c’est que le commissaire de l’arrondissement judiciaire ou je fus kidnappé, s’est montré étonné en apprenant le crime d’enlèvement dont je fus victime.
Ce qui m’autorisa à lui faire faire remarquer que même les chats au Pérou, savaient que Nourredine BELMOUHOUB, citoyen relevant du territoire judiciaire de ce commissariat, avait été kidnappé par des barbouzes le 23 octobre puis relâché la nuit du 25 au 26 Octobre 2011 à la même heure que le policier à cité, plus haut.
Bizarrement, ce Commissaire ignorait aussi que j’ai été victime d’une agression à 500 m. (à vol d’oiseau) de son commissariat et que j’avais déposé plainte en bonne et due forme auprès de ses services.
Je me vois dans le droit et le devoir de déposer plainte devant l’inspection générale de la police (police des polices) pour le comportement inadmissible de cet agent de police menaçant ma belle-sœur.
Pour finir, je dis ici que, et au cas où ces comportements font partie d’une opération d’intimidation, je rappellerais haut et très fort à ses concepteurs, ses commanditaires, et ses exécutants que je Jure au Nom d’Allah le Tout Puissant l’Omnipotent :
- que vos actions me laissent absolument indifférent,
- qu’elles contribuent et servent à renforcer ma modeste mais ferme personnalité,
- que je suis déterminé à relever tous les défis, quel que soit le prix,
- que j’irai, à la mémoire de Maitre Mahmoud KHELILI (Allah yarahmou), jusqu’au bout de mes convictions.
Je profite au passage pour remercier la LADDH (Aile Ali Yahia Abdenour), les ONG internationales, et toutes les nombreuses personnes « nommément » qui ont partagé l’angoisse et la douleur de mes enfants. Et je les invite à apporter le même soutien à Mohamed BABA NADJAR
Noureddine BELMOUHOUB
Alger le 1er novembre 2011
voilées
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Noureddine Belmouhoub : Intimidations voilées