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Le corps médical reste réticents!!!!!

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FAIBLE Taux de vaccination, selon le ministère de la Santé

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Photo : M. Hacene



Une mobilisation plus forte des professionnels de la santé en faveur de la vaccination ne sera efficace qu’avec une opinion publique réceptive. Pour ce faire, l’action des pouvoirs publics doit répondre à une triple exigence : rassurer, sensibiliser et informer. Les médecins sont ainsi les principaux promoteurs de la
vaccination et les patients sont à l’écoute de leurs recommandations et conseils. D’ailleurs, une des raisons souvent évoquées par les citoyens quant à leur refus de se faire vacciner est que leur médecin ne le leur a pas proposé.
Aussi convaincre le personnel de la santé à se faire vacciner demeure-t-il le seul souci des autorités, étant donné  le rôle du médecin pour augmenter les taux de couverture vaccinale. Les autorités publiques doivent s’appuyer sur les médecins pour véhiculer leur information, en œuvrant au préalable pour qu’ils deviennent une source d’information pour leurs patients.
Dans cette perspective, le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière a établi un programme de formation et de sensibilisation, portant sur l’importance du vaccin contre le virus H1N1, au profit du personnel du secteur. Ce programme représente un supplément d’informations sur l’efficacité du vaccin et son innocuité. Il s’agit aussi d’un moyen d’expliquer d’une manière scientifique l’utilité de la vaccination pour la protection contre la grippe porcine, qui risque de connaître en Algérie, a-t-on indiqué lors d’un briefing tenu hier au ministère, un pic pandémique entre «la fin janvier et début février». Des regroupements régionaux au niveau des structures de santé, appuyés par des vidéo-conférences, sont prévus dans ce cadre pour assurer une mise à niveau des connaissances des personnels de la santé et garantir ainsi le bon déroulement de la campagne de vaccination. Le ministère a d’ailleurs affirmé que la stratégie de vaccination est «le seul garant qui contrôle la pandémie et le médecin qui déconseille à ses patients de se faire vacciner n’est pas souverain de sa décision et il rejette ainsi une importante recommandation élaborée par des groupes d’experts internationaux». «Le médecin est dans l’obligation de respecter et d’appliquer un programme sanitaire national. Il doit aussi faire appel à toutes les ressources thérapeutiques permettant la 
sécurité sanitaire de ses patients», a souligné le ministère. Rassurant, le Dr Faouzi Derrar, directeur du centre de la grippe à l’Institut Pasteur d’Algérie (IPA), a, de son côté, fait savoir que le vaccin est d’une grande utilité contre cette pandémie qui est, poursuivra-t-il, imprévisible, d’où la nécessité d’avoir les moyens de ne pas se faire surprendre. Par ailleurs, il a mis en exergue l’«importance de la vaccination qui reste le moyen le moins coûteux par rapport aux 
antiviraux. Elle donne un impact à long terme et elle est plus facilement acceptable que la plupart des mesures sociales».
Evaluant la campagne de vaccination, entre personnels de santé et femmes enceintes, qui en est à son 14e jour, le chargé de la communication du ministère de la santé Slim Belkacem, affirme que la tendance a nettement baissé suite au décès de la femme médecin à Sétif. «Nous dirons qu’à ce jour, [hier] que le taux de vaccination n’est pas trop élevé», dira-t-il, précisant que des évaluations mensuelles seront établies à partir de la fin du mois de janvier. L’affaire de Sétif a pénalisé la campagne de vaccination, ajoutera-t-il, qui pourrait être reprise dans de bonnes conditions, car c’est une campagne qui est appelée à durer plus de 6 mois.A propos des causes de décès du médecin, M. Belkacem dira que «ce n’est pas le ministère qui répond mais c’est le parquet. On attend avec impatience les résultats de l’autopsie parce que tous les experts et scientifiques sont unanimes à dire, au stade actuel des choses, qu’il est fort peu probable qu’il y ait un lien entre le décès de cette praticienne et le vaccin».Au sujet des 20 millions de doses de vaccins commandées, dont le coût avoisine les 8 milliards de dinars, le ministère a précisé que c’est à l’Institut Pasteur d’Algérie que revient l’achat du vaccin auprès de la filiale canadienne du groupe 
pharmaceutique GlaxoSmithKline (GSK), soulignant que le payement se fait par lot réceptionné.Rappelons que l’Algérie a importé jusqu’à présent 1 354 000 doses de vaccin, et attend la réception d’un million de doses d’ici la fin janvier.

 

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