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Le régime indemnitaire sur la table de la commission ad hoc

 

Le ministre de l’éducation rassure :

«Le régime indemnitaire sur la table de la commission ad hoc»

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Photo : Riad

De notre correspondant à Constantine 
Nasser Hannachi


«Les 25 000 établissements répartis à travers le pays seront reliés à Internet et bénéficieront d’intranet d’ici une année», a promis M. Benbouzid, hier depuis Constantine, où il s’est enquis sur les différents projets relevant de son département. A cet effet, une convention sera entérinée avec le ministère des Postes et des Télécommunications avec un montant avoisinant 80 milliards de centimes. 
«C’est le ministère de l’Education nationale qui en sera le provider», dira le responsable. En matière d’enseignement, «la wilaya a enregistré un saut qualitatif. Les résultats sont là pour confirmer cette thèse. Constantine est classée troisième à l’échelle nationale», devait dire le responsable, ajoutant qu’«un enseignement qualitatif requiert des moyens que l’Etat est en train de fournir en vue de garantir une réforme qui en est à sa 5e année consécutive». Une réalisation qui, selon le gestionnaire, passerait par une symbiose entre tous les acteurs de l’éducation. Le secteur de l’éducation, qui flotte quelque peu quand il s’agit d’évoquer des menaces de grève annoncées par les syndicats, pourrait connaître un  «joyeux» épilogue le liant aux revendications émises. A ce propos, Benbouzid dit voir le bout du tunnel dès lors que le régime indemnitaire est sur la bonne voie. Une commission ad hoc, qui associe les services concernés dont les protestataires, se prononcera incessamment en présence des syndicats afin de clore définitivement ce chapitre à la grande satisfaction des enseignants, ambitionne-t-il. «Je reste optimiste, et les résolutions proposées seront entérinées», avancera-t-il encore. Et de louer les mérites de son département : «Le ministère de l’Education nationale est le seul qui ait paraphé jusqu’ici le dossier comme convenu.» La date du bac a également été soulevée par la presse. «On arrêtera les dates définitives et relatives à cet examen à trois mois de la fin de l’année scolaire. 
Le temps d’effectuer des concertations avec l’ensemble des acteurs du secteur, dont les associations de parents d’élèves. «Un bac en pleine Coupe du monde pourrait donner la tête ailleurs aux élèves» ironise le ministre. Abordant le sujet relatif à la vaccination contre le virus de la grippe porcine, le ministre rappelle que l’inoculation n’est pas obligatoire et qu’elle débutera selon l’ordre établi par le ministère de la Santé et de la Population. «Chaque élève censé être vacciné devra présenter une autorisation paternelle qui sera prise en charge par nos soins.» Et Benbouzid d’attester : «Jusqu’ici, le secteur de l’éducation n’a pas été frappé par des cas de décès.» Cependant, on apprendra que les cas de virus H1N1 a atteint 121, dont 13 enregistrés à Constantine. Sur le plan des réalisations infrastructurelles, le ministre a trouvé onéreux le lycée construit à la nouvelle ville. «Avec 40 milliards de centimes, on pouvait réaliser deux établissements, car la moyenne financière arrêtée pour bâtir un lycée frôle les 20 milliards de centimes », lâche-t-il. Mais il a quand même digéré la facture puisque la structure est élégante avec des matériaux de construction haut de gamme. De plus, la délégation ministérielle a inspecté d’autres chantiers à Aïn Smara avant de faire une halte au lycée technique Toufik Khaznadar. «J’aimerais que les anciennes écoles recouvrent leur esquisse sans affecter leur architecture en les réhabilitant», devait lancer le ministre aux responsables locaux afin de rester «fidèle aux recommandations de Bouteflika. 
A savoir, garder le plan initial des établissements». Quelques suggestions, notamment en matière de suivi et de restauration des anciens lycées, pour lesquels le président de la République a débloqué 450 MDA au profit des 39, sont couchées par Benbouzid. Constantine qui aura bénéficié d’une enveloppe de 64 milliards de centimes redemande une réévaluation estimée à 28 milliards de centimes pour finir la reconstitution du lycée El Houria, alors que le projet 
initial nécessitait 14 milliards de centimes. Une rallonge approuvée par le ministre mais la trésorerie de la tutelle entend bien éplucher cette sollicitation avant son attribution corroborant qu’«au départ, le ministère avait axé sur la mise en place de bureaux d’études spécialisés en restauration. 
Ce qui dénote la bonne prise en compte de tous les calculs techniques ou financiers», révèle un cadre ministériel. Pour rester dans ce volet, il faut savoir que Constantine bute sur une problématique au niveau du lycée Redha Houhou en raison des réévaluations. Bien que ce manque financier n’ait pas été soulevé au ministre directement, il paraîtrait que cet ancien lycée n’est pas loin d’une autre bouée de sauvetage pour parachever sa réhabilitation. Toutefois, les lycées Khaznadar et Hihi El Mekki poursuivent leur restauration. Chacun a bénéficié de 14 et de 9 milliards de centimes. Le ministre compte en finir avec les constructions en préfabriqué, et l’amiante serait bannie de toutes les infrastructures.

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