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Le mouvement de grève du secteur de la santé se fissure à Oran


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Alors que l’appel a connu un large écho aux premiers jours

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De notre correspondant à Oran
Mohamed Ouanezar


Le mouvement de grève générale auquel ont appelé les syndicalistes du secteur a connu un large écho auprès des médecins et autres résidents. Une grande majorité des secteurs sanitaires de la wilaya a été touchée par ce mouvement qui a été suivi, selon les syndicalistes, à près de 80%, nous dit-on. Au cours de la journée d’hier, celui-ci a connu des cassures, à travers certains établissements de la wilaya, apprend-on auprès des syndicalistes. Alors que la première journée de grève a connu une large adhésion auprès de la base, il semblerait que les bruits de coulisses et les échos contradictoires au sujet de l’aboutissement du mouvement sont à l’origine d’un fléchissement de ce débrayage, nous dit-on. C’est ainsi qu’on apprend que les secteurs sanitaires des communes de Boutlelis et de Meissonnier, ainsi que le secteur sanitaire de la localité de Aïn El Beïda ont rompu leur mouvement de grève pour reprendre leurs activités professionnelles. Les raisons de cette reprise ne sont pas explicitées ni admises par les uns et les autres. Néanmoins, certains syndicalistes estiment que «ce mouvement de grève, largement suivi à l’échelle de la wilaya, est avant tout un message aux pouvoirs publics. Aujourd’hui, nous arrivons à un stade où il faudra négocier avec nous en tant que partenaire à part entière au sujet des préoccupations du secteur», note-t-on au syndicat des médecins d’Oran. Hier encore, l’activité tournait au ralenti au niveau de l’hôpital d’Oran où des groupes des «blouses blanches» étaient visibles durant toute la journée. «Certains ont décidé de reprendre leurs activités parce qu’ils considèrent que la grève a déjà produit ses effets. Mais, en ce qui nous concerne, nous continuons notre débrayage tant que nous n’avons pas obtenu de réponses claires et positives à nos doléances», note C. H. une jeune médecin à Oran. «Regardez les enseignants de l’éducation. Ils ont réussi à améliorer leurs salaires et à obtenir gain de cause à la suite de leur large mobilisation et l’unité de leurs rangs. Pourquoi pas nous qui attendons depuis des années que nos conditions s’améliorent ?», renchérit-elle à ce sujet.

 

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