Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

JUSTIFIE L'INJUSTIFIABLE PAS CREDIBLE DU TOUT



Actualité (Jeudi 04 Février 2010)

Affaires de corruption
Ouyahia : “La responsabilité politique n’est pas établie”- tab tab depuis 40ans que  tahalbou fiha   sonatrach bezef  maragtouha  ou chaab meskine walou-dilem1.jpg
Par : Djilali Benyoub
Lu : (621 fois)
“Le sujet n’est pas nouveau, il est récurrent”, a-t-il dit en soulignant qu’il n’est pas dans la tradition de juger ou de commenter de telles affaires avant que ne se prononce la justice.

“Nous devons vivre la lutte contre la corruption en toute sérénité”, a déclaré hier Ahmed Ouyahia dans une conférence de presse après le sommet de l’Alliance présidentielle. Tout le monde l’attendait sur cette question suite au scandale de la Sonatrach. Et Ouyahia, en tant que responsable du RND, mais aussi Premier ministre, s’est prononcé de manière à calmer les esprits en disant que les révélations n’ont pas surpris l’État. “Le sujet n’est pas nouveau, il est récurrent”, a-t-il dit en soulignant qu’il n’est pas dans la tradition de juger ou de commenter de telles affaires, avant que ne se prononce la justice. Même réponse à la question de la responsabilité politique des ministres dans ces scandales : “Tant que la justice ne s’est pas prononcée, il y a la présomption d’innocence. La responsabilité politique n’est pas établie,” dit-il en rappelant la campagne dite “mains propres” des années 1990. Donc, no comment. Il reconnaîtra toutefois que l’affaire Sonatrach a pris cette ampleur en raison des “milliards”, sans oublier, a-t-il précisé, les autres affaires qui ont lieu tout au long des douze mois de l’année. Il rappellera à ce sujet les chiffres du ministre de la Justice : “Plus de 4 000 affaires de corruption depuis 2006.” Que faire alors ? Ahmed Ouyahia, qui hérite du témoin de l’Alliance transmis par Soltani du MSP, évoquera d’abord l’instruction du président de la République relative à la lutte contre la corruption, avant d’annoncer la mise en place de l’observatoire de lutte contre la corruption avant la fin du mois de mars prochain. L’observatoire n’ayant logiquement qu’un rôle préventif, le dispositif sera renforcé par la mise en place d’une instance de lutte contre la corruption avec un pouvoir répressif parallèlement à l’amendement de la loi sur la corruption et l’installation de conseillers juridiques, des magistrats détachés, dans les ministères, la commission des marchés publics.
Des conseillers qui accompagneront les opérations d’octroi des marchés publics. Il n’a pas manqué de légèrement égratigner la presse qu’il estime avoir jugé les accusés avant la justice. Sentence d’ailleurs mentionnée dans son discours d’ouverture du sommet où il a mis l’accent sur la montée des phénomènes de désordre, de la violence et de la corruption.
Mais si Ouyahia a parlé en dernier, lors de l’ouverture, en mettant principalement en avant les faits de la conjoncture actuelle, notamment la corruption et la liste noire américaine, Soltani a choisi plutôt de mettre en évidence les échecs de l’Alliance, particulièrement lors du renouvellement de la moitié du Sénat. En effet, le MSP est sorti dernier de la classe en perdant son groupe parlementaire. Et contrairement à Belkhadem, qui a annoncé surprendre tout le monde, qui s’est contenté de féliciter le président sortant, Soltani, et souhaitant bonne chance à son successeur, Ahmed Ouyahia, lui a répondu lors de la conférence de presse en déclarant que tous les partis ont fait des alliances lors de ce scrutin et le renvoyant au texte fondateur de l’Alliance qui garantit une autonomie pour les trois partis qui la composent.
D’autres questions ont été évoquées avec le secrétaire général du RND, notamment la crise avec l’Égypte, les relations avec la France, la liste noire américaine, le vaccin contre la grippe porcine…

Les commentaires sont fermés.